Comme chaque année, avec l'avènement de la saison d'été, saison estivale par ricochet, ou affluent des millions de visiteurs de partout même de l'étranger, les spéculateurs et les commerçants indélicats eux trouvent cette occasion comme une très bonne opportunité de s'enrichir sur le dos des humains allant même à l'encontre de leur santé. Alors le coté hygiène est complètement abandonné, et laisse place à la spéculation de tous produit douteux, vu que la consommation augmente en cette saison estivale, période des vacances. Alors le risque des proliférations des microbes et autres maladies qui se propagent rapidement notamment les intoxications alimentaires ou à chaque saison d'été, les spécialistes ne cessent de tirer la sonnette d'alarme en recommandant le respect des lois. Cette année à la veille du mois sacré de Ramadhan, il sera sans doute procédé à des réunions de responsables concernés par le contrôle du marché des produits de consommation et ceux de la préservation de la qualité et de la protection des consommateurs. Mais est-ce suffisant pour parer à la problématique qui reste plus que jamais liée à la hausse des intoxications alimentaires qui menacent la santé des consommateurs. Chaque année, en effet, entre 3 000 et 5 000 cas d'intoxications alimentaires sont enregistrés. Pour certains spécialistes, il y en aurait bien plus d'année en année et aucune région du pays n'est épargnée. Les cas d'hospitalisation sont fort nombreux et coûteux pour chaque malade. Selon les statistiques pour chaque malade hospitalisé le coût se situe entre 2 000 et 3 000 DA par jour. C'est à l'occasion d'un atelier consacré au plan national de salubrité des aliments que les spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme. La situation semble dangereuse selon les spécialistes que « la majorité des cas d'intoxications alimentaires échappe au système de surveillance ». La pâtisserie, les laitages et la viande congelée mal conservés et qui échappent à tout contrôle d'hygiène font le plus de victimes. En outre, selon toujours les spécialistes, ces infections dans les aliments se propagent lors de cérémonies religieuses, de mariages et dans les cités universitaires. « Dans ces cas ce sont les conditions d'hygiène, de manipulation et de préparation qui en sont la cause », ajoutent t-il. Le directeur de la prévention au ministère de la Santé pointe un doigt accusateur vers les services relevant du registre du commerce. Il dénonce à cet effet « la facilité d'obtention des registres du commerce, le manque de professionnalisme et l'absence de règlements sanitaires et urbanistiques ». Ce qui fait dire au représentant de l'OMS qu'il y a « un manque de textes réglementaires et une absence de contrôle qui favorisent la commercialisation des produits alimentaires de mauvaise qualité ». Il ne reste dans ce contexte qu'à assurer un contrôle efficace de produits alimentaires.