Selon une source généralement bien informée, le collège d'enseignement moyen (CEM) HAMDANI Malika, situé au centre ville de Tiaret à quelques dizaines de mètres de la Direction de l'éducation, le comportement d'un collégien a mis tout le personnel enseignant de cet établissement dans l'émoi. Durant l'après-midi de dimanche dernier, B. .A., élève de la quatrième année moyenne s'est permis de se rendre en classe après avoir consommé de la boisson alcoolisée jusqu'à ivresse. A l'intérieur de la classe, sous l'effet de l'alcool, il commença à crier et à se plaindre d'une douleur au niveau du thorax semant ainsi la panique parmi les élèves. Le professeur se précipita pour le secourir et sa surprise fut grande lorsqu'il constata que son élève était saûl et son haleine sentait l'alcool. La directrice alertée s'est contentée de convoquer les parents de l'élève et tout est entré dans l'ordre. Le comportement de ce collégien, à défaut d'une prise en charge sérieuse, pourrait inciter les autres élèves à agir de la sorte. Un seul enseignant exerçant au sein de cet établissement a condamné cet acte et a exigé la prise de mesures sévères à l'encontre des élèves auteurs fautes similaires. Ce genre de comportement est devenu banal par rapport à l'impunité qui règne dans les établissements scolaires, puisque dans d'autres établissements des élèves ont été trouvés en possession de drogue. L'action de l'association des parents d'élèves, en tant que mouvement associatif, a le devoir d'interpeller les autorités concernées pour protéger nos enfants de la délinquance, semble inefficace ou à vrai dire détournée de sa vocation. Où va l'école algérienne ?