L'un des fleurons de l'industrie électronique de notre pays se trouve en proie à une situation très critique compromettante quant à l'avenir de plus de deux milles travailleurs. En effet face à un endettement colossal, les responsables de l'unité viennent d'interpeller les pouvoirs publics pour sauvegarder l'outil de travail avec un engagement de prendre leur destin en main pour s'autofinancer à l'avenir et en se chargeant aussi de la couverture de tous les frais de production. Dans cet ordre d'idées, il convient de rappeler que durant l'année écoulée, les travailleurs ont donné un nouveau souffle et motivé à leur unité avec d'importantes mais se trouvent toujours confortés à un surplus d'effectifs malgré les départs de plus de 2000 salariés ayant choisi la retraite ou le départ volontaire. Aussi, avec un taux de 55 pour cent de part du marché national, la vente de produits a connu une croissance valorisée de 9 ٪ et malgré cela, l'entreprise supporte mal le paiement de la dette auprès de la B.E.A. A ce sujet, il est à signaler que le marché de l'électronique présente une âpre concurrence du secteur privé dominant et il serait judicieux que l'ENIE reconsidère ses prix pour attirer le consommateur algérien, c'est une condition sine qua non, à plus d'un titre. Enfin, aux dernières informations, la section syndicale de l'entreprise a lancé un préavis de grève pour la fin du mois si la tutelle ne respecte pas les engagements promis lors de la dernière visite de travail du ministre à Sidi Bel-Abbès. Est-ce la mise de la clef sous le paillasson de l'unité et la mise au chômage de 2000 travailleurs ?