L'enquête sur un réseau de trafic de cocaïne dont lequel est impliqué le célèbre animateur télé Jean-Luc Delarue pourrait remonter en Algérie. Le chef du réseau, Fares B., alias Kiks, qui fournissait l'animateur ainsi que plusieurs autres personnalités, aurait investi ses gains dans des opérations immobilières en Algérie. Les investigations pourraient se prolonger en Algérie dans le cadre d'une commission rogatoire internationale. L'affaire remonte au mois de septembre 2010. Dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants, la police française procède à l'interpellation du producteur-animateur télé Jean-Luc Delarue. Au cours de sa déposition, celui-ci révèle être un consommateur régulier de cocaïne dont il se fournissait auprès de divers dealers, notamment un certain Fares B., alias Kiks. Ce dernier, français d'origine algérienne, serait à la tête d'un portefeuille d'une soixantaine de clients dont des journalistes et des galeristes d'art. Selon l'hebdomadaire français L'Express (semaine du 24 au 30 novembre), Fares, 27 ans, se serait vanté, au cours de sa garde-à-vue, d'avoir monté une entreprise très lucrative qui faisait des livraisons à domicile de substantielles quantités de cocaïne. Hébergé chez sa petite amie, une étudiante en droit, Fares roulait en Twingo, payait ses achats en liquide et préparait même un mariage somptueux sur la Côte d'Azur. Prudent, le dealer investirait ses revenus dans des acquisitions immobilières en Algérie où il possède encore de la famille. Les enquêteurs pourraient donc prolonger leurs investigations, dans le cadre d'une commission rogatoire internationale, sur le territoire algérien afin de mettre la lumière sur le business mis en place par Kiks et ses complices. Un business qui lui aurait apporté, avec son complice, quelque 200 000 euros en une année.