A travers les quartiers de ville de Sidi Bel Abbés tout le monde se plaint de la lenteur des changements dans l'amélioration de la vie quotidienne, mais quand il y a amélioration celle-ci n'est pas utilisée de façon raisonnable par les citoyens, loin s'en faut. A titre d'exemple : empruntons les voies rapides qui encerclent la ville, des réalisations dignes d'une grande métropole comme Sidi Bel Abbés qui apportent un gain certain aux citoyens mais le comportement inconscient de nombreux conducteurs rend l'usage de ces voies express très dangereux, la vitesse est excessive et transforme celles-ci en un circuit de formule 1 et celui qui respecte les règles du code de la route devient de ce fait une victime potentielle. Par ailleurs, Sidi Bel Abbés ne peut plus contenir le nombre de voitures en constante hausse et il est temps de se pencher sur l'organisation de la mise en place d'un plan de circulation automobile urbaine vu l'étroitesse et l'état de délabrement de nombreuses artères, mais cela ne peut se faire qu'avec un minimum de contribution des citoyens. Et, celui qui a l'occasion de se trouver sur l'avenue Guermouche Mohamed (Ex Avenue Marcel Cerdan) et le Boulevard Mohamed V aura un avant goût de l'enfer automobile et a cette allure, il vaut mieux être un piéton. Ainsi, force est de reconnaître, d'une manière générale, que la conduite est loin d'être l'expression citoyenne civilisée et beaucoup pensent que la route leur appartient et que les autres ne sont que des gêneurs dont il faut se débarrasser et qu'il suffit de klaxonner pour faire diluer l'embouteillage. Dans cet ordre d'idées, il est à rappeler que la circulation automobile est régie par un code qui, s'il n'est pas respecté, engendre de sérieux dysfonctionnements, sans parler des risques d'accidents. Et un minimum de respect de ces règles et un peu plus de civisme (un joli mot, hélas) sont nécessaires pour cohabiter ensemble et il suffit d'une bonne volonté pour relever ce défi et… ce n'est pas demander la lune, à plus d'un titre.