Au vu des protestations et du mécontentement d'une grande partie des candidats aux différents concours organisés récemment par le secteur de l'éducation, il paraît que rien ne va au service des examens et concours de la direction de l'éducation de la wilaya de Mostaganem Dans une correspondance adressée au ministre de l'éducation, au wali ainsi qu'à l'inspection de la fonction publique, une dizaine de candidats au concours des adjoints de l'éducation contestent l'opacité caractérisant le déroulement de l'opération et les critères requis donnant droit d'accès au concours. En outre, ils accusent la commission chargée du concours de non respect des statuts régissant le volet recrutement notamment les conditions d'éligibilité à un emploi dans la fonction publique. Sans accuser l'administration de favoritisme ou de passivité, les contestataires contestent l'admission d'un candidat âgé d'à peine 17 ans, et c'est ce que nous avons constaté de visu au niveau du « CEM Bensaadoune » où sont affichés les listes des candidats admis. Porté sous le numéro 18 sur la liste des candidats admis au corps des adjoints de l'éducation, L'heureux candidat ; B. T. ; est né le 17 mai 1993. Il est évident qu'il ne remplit pas la condition d'âge exigée par l'ordonnance N° 06/03 du 15 juillet 2006 portant statut général de la fonction publique. L'article 75 dudit statut énonce que nul ne peut être recruté en qualité de fonctionnaire s'il ne remplit pas les conditions requises parmi lesquelles le candidat doit être en situation régulière au regard du service national et il doit avoir l'âge, l'aptitude physique et mentale, ainsi que les qualifications exigées pour l'accès à l'emploi postulé. L'article 78 dudit statut stipule que l'âge minimum pour l'accès à un emploi de la fonction publique est fixé à 18 ans révolus. Encore, les contestataires s'interrogent sur la situation dudit candidat envers le service national. A cet âge, il n'a pas encore passé la visite médicale d'aptitude. Côté scolarité et selon la logique des choses, à cet âge on n'a pas encore terminé la troisième année secondaire. Les contestataires demandent, à travers leur requête, l'envoi d'une commission d'enquête pour tirer au clair les éventuels dépassements constatés. A moins d'une erreur de frappe lors de l'établissement des listes, le constat est grave et la violation de la législation est une évidence…