Désorganisation, scandale, confusion désolation, voir amateurisme c'est par ces interprétations, que le commun des citoyens, ne cesse de décrire, le festival international du film arabe qui s'est « blotti » effectivement, durant la semaine dernière à Oran. Avec l'institutionnalisation du festival du film arabe dans la capitale de l'ouest du pays « Oran », il fallait s'y attendre, à la reprise du parc cinématographique, et instaurer une nouvelle dynamique , pour la relance des salles de spectacles. helas ! Ce déclic n'est pas pour bientôt, compte-tenu de la réalité du terrain. Aujourd'hui, cette quatrième édition du FIFAO à suscité, colère, mécontentement et désintéressement, par le fait que l'expérience n'est pas encore acquise, et que l'amateurisme s'est caractérisé par la désorganisation. L'absence d'impact de communication, de médiatisation, n'a été que la cause d'une baisse sensible de la population, et absence de nombreux invités. Pour plusieurs oranais cette manifestation s'est déroulée dans l'anonymat. Pour les hommes avertis et les observateurs, il aurait été plus judicieux de reporter cet événement, afin de mieux appréhender les préparatifs, et d'épargner les aberrations et autres tracas. La presse a fait son chou gras, à travers la une de déférents titres locaux. L'absence de professionnalisme, incite à l'optimisme quant à l'avenir. Aujourd'hui même à la faveur de cet événement culturel, les salles de cinéma, sont toujours claudicantes, et toute stratégie de renouer avec les spectacles, semble vouée à l'échec. La teneur de la réhabilitation des salles de cinéma reste encore une motion obscure. Lors de cette quatrième édition du festival du film arabe, le déballage de la presse, a suscité le courroux de Madame Khalida Toumi ministre de la culture, qui s'en est prise carrément à quelques représentants d'organes, pour avoir relaté les dysfonctionnements, et l'absence de professionnalisme. Par son absence à la cérémonie, d'ouverture, elle a suscité toutes formes de spéculations. Alors qu'aujourd'hui elle fustige les journalistes, mettant en cause leur compétente et intégrité. Les artistes locaux ont été négligés, la presse locale accréditée au dernier moment, alors pour justifier tous ces manquements, les organisateurs se retranchent derrière le caractère exceptionnel de cette édition. De nos jours, il est singulièrement facile de retourner contre la presse, pour justifier l'échec des actions entreprises d'un ministère, alors que cette corporation a, consenti d'énormes efforts et sacrifier pour la préservation de l'ordre républicain ; n'est –il pas regrettable que Khalida Toumi, malmène les journalistes, qui ne cessent de lutter, pour le bien de l'état dans tous les domaines confondus, qu'il vente ou qu'il pleuve d'une manière délibérée, et en toute conscience? En tout état de cause, la culture n'est pas troubadour... sans commentaire.