Après les pseudos mendiants (de plus en plus), c'est au tour des SDF arpentant les artères de la ville au vu et au su de tout le monde. Mal habillés et dégageant des odeurs nauséabondes et errant, ces derniers élisent domicile, la nuit venue, devant les entrées de certains immeubles et la station de bus allongés sur des cartons sous le froid. Et pourtant, il existe bel et bien des services concernés dans le domaine de l'assistance sociale, mais devant ce phénomène qui a tendance à se « scléroser » dans la ville, il est urgent de lancer une campagne de lutte contre le vagabondage par des opérations de ramassage de ces êtres au triste sort. A Sidi Bel-Abbès, l'opinion publique est outrée par la malheureuse situation des ces personnes, d'une part, et cette indifférence affichée à l'égard de ces derniers, d'autre part. A signaler que la dernière opération de ramassage (une poudre aux yeux) a eu lieu durant l'hiver 2006 éphémèrement et qui s'est soldée par la mort par le froid d'un homme d'un certain âge sur la rive de l'Oued Mekerra. Dans cet ordre d'idées, il s'avère utile de signaler qu'un grand nombre de maux rongent ‘'le petit Paris'' d'antan où il faisait bon y vivre sans cette hostilité à l'environnement désarmant. Alors que l'Etat alloue des sommes colossales pour ce secteur de la solidarité nationale et de la famille notamment pour la loi de finances 2011 avec un budget d'un montant de 109.466.698,00 dinars à ce ministère en question. Enfin, il faut noter que la situation des SDF nécessite une attention particulière et concerne tout le monde et à tous les échelons de la pyramide surtout en cet hiver rigoureux.