Un individu originaire d'un pays du Sahel a été arrêté dernièrement par les policiers de la 1ère sûreté urbaine d'Oran, et déféré devant le parquet d'Oran qui l'a placé sous mandat de dépôt pour séjour illégal, vol, escroquerie et charlatanisme. Ses deux complices sont en état de fuite et activement recherchés. Le mis en cause avait fait l'objet d'une plainte déposée au commissariat de police par un commerçant de la ville victime d'une arnaque. Le ressortissant africain avait fait croire au commerçant qu'il possédait des pouvoirs surnaturels, une maîtrise de la sorcellerie, pouvant lui permettre de provoquer la ruée de la clientèle vers son magasin de manière à permettre l'augmentation rapide et importante du chiffre d'affaires. Il n'en fallut pas plus au commerçant incrédule pour se plier à toutes les exigences de celui qui n'avait pour seul but que de lui soutirer un maximum d'argent. Il a commencé par remettre au « sorcier » la somme de 15 millions de centimes en liquide pour une opération d'invocation des esprits bienveillants au domicile même du commerçant. Sur les lieux, les trois malfrats décident de pousser le bouchon en signalant à leur victime que son habitation cachait un trésor ancien, qui leur était facile de découvrir. Pour cela, le sacrifice de pas moins de sept moutons était nécessaire. Le commerçant s'exécute, faisant exactement ce que lui indiquait celui qui prétendait aller l'enrichir. Il a acheté le nombre d'ovins exigé et les a égorgés selon des instructions des rites précis ordonnés par le charlatan. La cérémonie terminée, l'escroc et ses complices ont disparu sans plus donner aucun signe de vie. Le malheureux commerçant avait attendu quelques temps, mais ne voyant rien venir, il s'est adresser à la police pour conter sa mésaventure. Des recherches ont été lancées aussitôt par les policiers qui ont mis la main sur le chef de bande. Celui-ci n'a pas hésité à reconnaître les faits et à dénoncer ses deux complices, également ressortissants d'un pays africain. Les recherches se poursuivent, affirme-t-on, pour l'arrestation du reste du groupe.