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[Février 2007] Sétif Info vous a invité Dr Abbaoui Karim
Publié dans Sétif Info le 01 - 02 - 2007

Sétif Info vous a invité, pendant le mois de février 2007, Dr Abbaoui Karim, 41 ans, président de l'Assemblée Populaire de la Wilaya (APW) de Sétif et chercheur en mathématiques.
Notre invité nous a répondu aux questions relatives aux projets et réalisations de l'Assemblée Populaire de la wilaya de Sétif ces dernières années. Ci-après vous trouvrez quelques questions posées par nos visiteurs Setif.Info à notre invité et le progragramme de developpement 2005 - 2009. Vous pouvez lire la discussion intégrale (Question/Réponse) sur : http://forum.setif.info/index.php?topic=1666.0
Minotor : ou en êtes-vous avec ce problème d'informatisation des registres de l'état civil ? et la possibilité de faire l'intranet ? pour que l'ont puissent enfin retirer ce document au niveau d'autres mairies de la wilaya, et pourquoi pas au niveau national ? Ne pensez-vous pas au moins que les algériens méritent un peu de progrés de la part de l'administration local ?
Réponse : Vos questions ont été débattues lors de notre session de l'APW. Nous avons alors proposé d'informatiser l'Etat civil et relier toutes les communes par un réseau intranet. C'est ainsi que tous les citoyens pourront avoir facilement leurs documents et l'accès aux différents services. Il s'agit d'une démarche nationale pour uniformiser l'opération. Il s'agit d'un problème national. Sétif est prête à lancer l'opération dans les plus brefs délais dès que le feu vert sera donné.
moldu :"vous arrive-t-il de lire ou parcourir les differents sujets de ce forum setifien car il y en a plusieurs qui vous concerne en tant que membre de l'apc ou du senat.Si c'est oui quels sont les dispositions ou les efforts à apporter pour faire évoluer les choses.Si c'est non je invite cordialement à en lire quelques uns."
Réponse : Je ne suis pas membre de l'APC, mais j'étais Président de l'APW. Ma préoccupation majeure est l'élaboration d'un modèle fiable de gestion. La construction d'un tel modèle nécessite la récolte de données locales. De plus le modèle n'est pas unique, il dépend de ces données qu'il faut rassembler en faisant un travail de proximité, écouter les citoyens ou consulter les forums. Le problème ne réside pas dans les dispositions à prendre mais dans l'application de ces dispositions. Je suis bourré de théorie. Mais a-t-on les moyens humains pour appliquer notre politique. De plus est ce que le terrain s'y prête ? Je crois q'il faut sortir d'une pensée analogique, imagée fait usage de métaphores et autres paraboles réductrice, centrée sur la recherche de l'efficience et aller vers la vision numérique faite de démonstrations rigoureuses et d'explications détaillées qui correspond en faite à une vision microscopique et pourquoi pas nanoscopique, cette vision utilise de nouvelles pratiques de gestion favorisant création et développement de valeur dans un complexe de finalités plurielles : techniques, économiques, sociales, sociétales, écologiques........ Ceci nécessite, non seulement l'élaboration de nouveaux savoirs de tous ordres, mais aussi d'autres méthodes de pensée et d'action plus constructivistes pour diminuer certains effets pervers dus à une utilisation trop exclusive des approches positivistes d'optimisation de la productivité. Dans les phases de conception et de gestion, nous devons mieux prendre en compte les multiplicités de sens construites par l'ensemble des acteurs et mieux faire face au développement de la complexité d'un monde de plus en plus incertain. Il s'ensuit la nécessité, non seulement de nouvelles intelligences à la fois scientifiques, techniques..... et civiques, mais aussi d'une capacité épistémologique collective suffisante pour apprendre à dégager des repères utiles à l'évaluation de savoirs applicables et actionnables dans la société de demain. Il faut apprendre à évaluer, l'image parfois idyllique qui est attachée aux projets de développement local ne doit pas faire oublier la fragilité de ces derniers ni leur aspect souvent expérimental. Ils ont besoin d'être évalués, ne serait-ce que pour réajuster les politiques et recadrer les projets. À défaut de pouvoir mettre en ouvre des évaluations classiques, il faut imaginer de nouvelles méthodes à partir de deux types d'indicateurs : au niveau micro local - qualité de vie, conscience citoyenne, formes de participation... - et au niveau macro local - nouvelle logique de relation entre les acteurs, formation d'une nouvelle mentalité qui tienne compte à la fois de la citoyenneté et de l'intérêt public... Il nous incombe aujourd'hui je crois, de contribuer à inventer des métiers répondant à nos préoccupations et suivant le progrès de la science
Nous avons dépassé le stade de diagnostique pour passer au stade de la contribution effectif au développement que connaît la wilaya. Les journées d'études organisées par l'APW en sont un exemple concret. Je vais peut être vous surprendre en vous disant que nous ne sommes pas sur le bon chemin car nous sommes partis d'un faux principe. L'évolution de la technologie jusqu'à ce jour s'est appuyée sur une approche globale appelée top-down, c'est-à-dire qu'on part du plus grand pour aller vers le plus petit. Or le bon chemin est l'approche inverse (bottom- up), c'est-à-dire partir du plus petit pour aller vers le plus grand. Les conséquences de cet inversement d'approche sont très visibles et nous sommes entraîne de payer (réchauffement climatique, maladies, ....). Je suis très content de consulter ce forum et en prendre note. Comme je l'ai déjà mentionné vos suggestions sont des données supplémentaires à inclure dans notre modèle de gestion.
Minotor : Mr. Abaoui avez-vous demandé à faire une étude concernant l'impact sur l'environnement de ces bus -en particulier les transports urbain- ces transports en communs qui polluent l'environement dans les villes à Sétif, et les éventuelles solutions possibles. Un bus roulant à l'éléctricité, selon vous est-ce possible à Sétif ? et des crédit d'impôts pour inciter les transporteur à utiliser ces mode de transports ? ou Sétif ville propre ce n'est que du bla bla !? hein ?!
Réponse : Pour votre connaissance, une simulation a été faite lors d'une session de l'APW pour évaluer la quantité de gaz toxique émise par ces moyens de transport. 12 tonnes de gaz toxiques sont émises chaque jour. Nous avons tiré la sonnette d'alarme. Deux sessions et une journée d'études sont organisées pour débattre ce problème. Nous avons alors donné plusieurs solutions allant du renouvellement du parc à l'utilisation du GNV ( Gaz naturel pour véhicule). L'option batterie rechargeable pour les véhicules électriques est difficile à mettre en œuvre.
Concernant la proposition de réduire les impôts pour inciter les transporteur à utiliser des véhicules verts, je tiens à vous préciser que celle ci dépasse les prérogatives locales. On la proposera lors des prochaines sessions du sénat.
Amer : Que peut-on faire pour rapprocher le citoyen de l'élu ? Quelle est la place de l'action citoyenne dans le progrès de la ville ? Pourquoi ce désintérêt à l'action associative ? Comment faire pour éviter des blocages inutiles à cause de comportements voyous de certains élus ? Quelle est la position de nos élus dans le monde ? Par rapport à sa communauté vivant à l'étranger, par rapport aux bouleversements mondiaux : la guerre en Irak, la palestine, le liban, les élections en France, la menace écologique en sachant qu'elle aura des conséquences sur le mouvement des populations subsahariennes vers les terres fertiles y compris Sétif ? A t-on pris au sérieux cette menace ? Que fait Sétif pour l'environnement, comment réduire les effets de serres ? Quelle est la politique sétifienne en matière de santé ? Pourquoi Sétif est devenue soudainement une ville ou le taux de cencer est élevé ? Quelles sont les causes ? La déprime, la fragilité psychologique, la fatigue, la mortalité des jeunes ? Quel politique pour réduire et éradiquer le tabagisme ?
REPONSE : Je vous remercie pour vos questions. Je vous réponds en enchaînant les réponses sans mentionner les questions.
Le pouvoir local a utilisé plusieurs procédures participatives telles que le système des rencontres citoyennes où l'élu joue un rôle d'animateur et des ateliers de l'avenir qui constituent une forme différente de démocratie. Ces exemples montrent qu'il existe une palette relativement large d'outils permettant la participation du public. Mais, plus encore que les instruments, il est intéressant d'analyser la position de l'élu à travers les notions de compétence, de capacité et de temps. En effet, la temporalité du cycle de l'élu, d'une durée de cinq ans, est relativement courte alors que les relations de confiance doivent se construire dans le temps. Or, dans la question participative, la dimension relationnelle avec le citoyen occupe une place essentielle. Cette réflexion mériterait d'être élargie en posant, par exemple, la question de la formation des élus. Il faut aussi s'intéresser aux lieux de la participation. Les quartiers sont des espaces singuliers avec une population particulière, composée notamment d'exclus. Or, la participation est un mécanisme global qui ne doit pas déboucher sur la prise en compte des seuls intérêts particuliers. Cela nous ramène au problème de la place de l'élu. Comment répondre aux questions du quotidien qui sont naturellement récurrentes dans les procédures participatives avec la hauteur de l'élu, soucieux de l'intérêt général ? Enfin, on peut s'interroger sur les garanties apportées à la démocratie participative ( l'action associative) et plus particulièrement sur les personnes à qui cette mission est confiée. Les élus peuvent-ils garantir la démocratie participative ou bien est-ce le rôle des techniciens, de l'espace collectif, voire du citoyen responsable ? Toutes ces interrogations incitent à repenser le rôle de l'élu afin de le préciser, celui-ci ne pouvant être disponible partout et à chaque instant. Ce besoin est renforcé par l'antagonisme existant entre la démocratie participative qui devrait avoir un cadre précis et celle qui est le fait d'un groupe de pression. Je pense toutefois que l'idée en soi n'est pas forcément choquante. Le but est de rapprocher le citoyen des élus et de l'exercice du pouvoir, de rendre compte fréquemment de son action aux citoyens, et non de se donner rendez vous une fois tous les 5 ans lors d'une élection où les sortants sont sortis.
La protection de l'environnement est parfois considérée comme relevant des professionnels, en particuliers les industriels ou les collectivités locales. En fait, les efforts consentis ces dernières années ont réduit l'impact de nombreux process, et en conséquence la contribution des ménages à l'impact environnemental global des activités humaines tend à augmenter en valeur relative
La contribution des citoyens à la protection de l'environnement est donc essentielle, et les conventions internationales ne pourront être respectées qu'avec l'effort de tous. Nous avons tenté de quantifier les impacts afin de mieux cerner les sources et les possibilités de réduction des émissions.
La température moyenne de la planète résulte de l'équilibre entre l'énergie du rayonnement solaire visible qu'elle absorbe et celle du rayonnement infrarouge qu'elle émet. Si l'on ajoute dans l'atmosphère un gaz susceptible d'absorber le rayonnement infrarouge émis, la température augmente pour compenser cette absorption. C'est ce que l'on appelle l'effet de serre. L'effet de serre est naturellement présent dans la nature et n'a rien de nocif en soi. Par contre, l'utilisation massive de combustibles fossiles conduit à une augmentation du gaz carbonique et donc à un réchauffement climatique. Dans la pratique, on utilise le vocable abrégé « d'effet de serre » pour désigner l'effet de serre additionnel provoqué par les émissions liées aux activités humaines. Les analyses statistiques réalisées au cours des dernières décennies montrent effectivement une évolution climatique, qui est encore trop faible pour être perceptible par tous. Seuls les travaux des scientifiques peuvent donner des indications rationnelles sur l'évolution future du climat ; d'où l'intérêt d'un dialogue constant entre les scientifiques et la société. La fourchette globale des estimations de l'accroissement de la température moyenne en 2100 est de 1,5 à 5,8 C°. De tels changements climatiques auraient des effets importants sur la disponibilité en eau, l'agriculture, la pêche, les écosystèmes, la santé, les implantations des populations humaines et leurs activités industrielles et économiques. Seule une réduction des émissions des gaz à effet de serre peut limiter l'ampleur du changement climatique. Deux solutions paraissent envisageables, à savoir la réduction de la consommation d'énergie et la production d'énergie à partir de sources primaires n'émettant pas de gaz à effet de serre. Il apparaît donc nécessaire de repenser le mode de développement économique et social fondé sur l'utilisation de combustibles fossiles. Pour maîtriser l'ampleur du changement climatique, il faut que les pays développés changent profondément leur façon de produire et d'utiliser l'énergie mais aussi qu'ils aident les pays en développement à fonder leurs progrès sur des bases durables et à ne pas être tributaires de l'énergie des combustibles fossiles. Afin de réduire l'effet de serre, il convient de s'interroger sur une meilleure utilisation de l'énergie. Il s'agit d'identifier un certain nombre d'exemples de gaspillage d'énergie dont il serait possible de faire l'économie sans réduire le bien-être général des populations. La consommation mondiale d'énergie est consacrée pour 42% à l'industrie, pour 31% aux bâtiments résidentiels et commerciaux, pour 22% aux transports et pour 5% au reste dont l'agriculture représente l'essentiel. Chacun des secteurs évoqués précédemment cherche des solutions pour diminuer leur consommation d'énergie et limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Des opérations de récupération, de transport et de stockage du gaz carbonique ont été envisagées pour apporter une solution au problème. Des études récentes ont montré qu'on peut produire des hydrocarbures à partir du dioxyde de carbone. Cependant, il apparaît difficile de maîtriser l'effet de serre sans changer notre manière de produire de l'énergie. En outre, l'épuisement des combustibles fossiles ne fait que renforcer cet impératif. Le changement global du climat de notre planète est en cours et va s'amplifier au cours des prochaines décennies. Ce changement apparaît inéluctable. Cependant, il semble tout à fait clair que la perturbation du climat sera d'autant plus importante que l'humanité tardera à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Il est donc essentiel d'abandonner notre type de développement actuel fondé sur l'utilisation des combustibles fossiles. Il s'agit d'un défi considérable à relever. L'opinion publique apparaît comme une force déterminante pour faire évoluer la situation. La politique Sétifienne en matière de santé obéit à la politique nationale. Nous pouvons des fois faire des initiatives pour pallier à quelques insuffisance. Je tiens à vous informer que l'APW est un organe délibérant et non pas exécutif. On a tort de parler d'un taux de cancer élevé à sétif. Jusqu'à aujourd'hui cette hypothèse n'est pas vérifiée. Par rapport à qui ce taux est élevé ? A-t-on prix le même effectif des échantillons étudiés ? Pour répondre à cette question, je pense qu'il faut engager une étude statistique très poussée pour voir si la différence entre le taux des populations atteintes est significative ou elle est due à une fluctuation d'échantillonnage. Votre question a été posée par un élu lors d'une session ordinaire de l'APW et qui a d'ailleurs soulevé beaucoup d'interrogations. Avec les progrès de la médecine, on a réussi à éradiquer de nombreuses maladies graves. Mais la plupart des cancers restent encore difficiles à guérir. Le cancer est donc l'un des plus grands problèmes de santé publique. 90% des cancers sont dus aux changements dans nos habitudes. Tous les types de cancers se caractérisent par aune croissance et une propagation effrénée de cellules anormales dans l'organisme. Il est donc important, voire essentiel, de détecter et de traiter le cancer le plus tôt possible. Le tabagisme, un des risques les plus graves pesant sur la santé et la sécurité des travailleurs, recule lentement mais inexorablement dans le monde du travail. Bien que le lien entre tabagisme et cancer ne fasse plus aucun doute, certains fumeurs impénitents continuent d'affirmer que les mesures anti-tabac constituent une atteinte à leur liberté.
Six mesures pour éradiquer le tabagisme sur le lieu de travail En s'inspirant de situations observées aux quatre coins du monde, des études recommandent six mesures pour éradiquer le tabagisme sur le lieu de travail : • Mettre en place des partenariats innovateurs : Dans certains pays, c'est la religion qui joue un rôle important. Ainsi, le Bhoutan, pays où fumer est considéré comme un péché, s'est engagé auprès de l'OMS à devenir le premier pays au monde totalement exempt de fumée de cigarette. • Faire de la lutte contre le tabagisme un enjeu en matière de santé et de sécurité au travail. • Informer et communiquer. • Mettre au point des directives pratiques. • Prendre des mesures sur le lieu de travail qui encouragent l'arrêt du tabagisme. • Elaborer une politique de lutte contre le tabagisme qui repose sur un véritable mécanisme de concertation entre les syndicats et les secteurs concernés de l'entreprise ou de l'organisation. Même si ces mesures sont valables, l'éradication complète du tabagisme dans le monde ne se fera pas du jour au lendemain. Il faudra attendre des années avant que les campagnes de sensibilisation n'atteignent leurs objectifs et que les pouvoirs publics et tous ceux concernés par la lutte contre le tabagisme ne prennent leurs responsabilités.
Meissa : Les camions poubelle qui sont utilisés en Europe pour l'entretien des communes ne pourraient-ils pas être acquits pour Sétif ? Est ce une question de prix (trop cher), une question de politique ou une question de pot de vin qui ne serait pas assez intéressant pour nos négociateurs ? Je sais bien que vous ne retiendrez pas la troisième option (pas politiquement correcte) mais j'ose croire que vous voudrez bien me répondre !
Réponse : Je crois qu'il s'agit d'un problème de mentalité et de citoyenneté et non pas un problème de prix. Eugène POUBELLE a inventé ces boîtes métalliques ( puis en plastiques) pour ordures. Ces récipients qui portent son nom sont adaptés après une longue étude à ce genre de camions. Il s'agit d'un modèle local obéissant à des données locales qui ne peut être importé à l'état actuel. D'ailleurs une expérience a été tentée à Alger mais elle est restée vaine.
casaline : Auriez vous une idee claire sur comment sera la wilaya de setif dans 25 ans.
Réponse : Il y'a deux alternatives à votre question : Ou bien on suit le progrès et profiter de l'expérience des pays développés. Ou bien on suit le processus naturel ( le hasard fait les choses) faisant en sorte que nous sommes seuls dans ce monde.
J'opte pour la première alternative. Dans 25 ans nous rentrons dans l'ère de la nanotechnologie et de l'ordinateur quantique. Notre pays a suffisamment de grands intellectuels pour y arriver. Nous sommes sur deux fronts : 1- Combler toutes les lacunes et insuffisances et procéder à une remise à niveau dans tous les secteurs. 2- Suivre le développement et être à jour avec le progrès.
Lumiere : Docteur Abbaoui, allez vous reprendre l'enseignement supérieur ?m^me si le travail politique est très prenant. en tout cas ,moi je trouve que l'université sétifienne a perdu un de ses excellents professeurs et plusieurs cerveaux jeunes n'auront plus l'opportunité d'être éclairés par votre savoir et guidés par votre sagesse. J'éspère qu'étant sénateur vous apporterez à la société autant,au même degré que savant. ça si les renards vous laissent travailler.
Réponse : Je vous remercie pour l'intérêt accordé en ma personne. Je n'ai jamais arrêté d'enseigner et je reste toujours à la disposition de nos étudiants. C'est vrai que le travail politique est très prenant, mais si j'ai à choisir entre l'intérêt du pays et autres je choisirai le pays. Ce passage au monde de la politique (monde aléatoire et indéterminé) fait partie de notre éducation et de mes principes, car l'intérêt du pays passe avant tout. Alors je me suis sacrifié et j'ai refusé toutes offres pour la simple raison qui consiste à rester toujours présents aux cotés de nos étudiants et de nos citoyens durant les moments difficiles. J'avais toutes les facilités de m'installer en dehors du pays, chose que j'ai radicalement refusé.
PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT 2005-2009 DE LA WILAYA DE SETIF
A cette occation, notre invité nous a communiqué le programme de developpement de la wilaya de Sétif 2005 - 2009
Le Programme de développement 2005-2009 (Sans le programme hauts plateaux )
Dans le cadre du programme de consolidation de la relance économique, entre 2005 et 2009 d'importants programmes de développements sont et seront lancés, c'est également le cas du programme de développement des hauts plateaux ; l'investissement économique devra par conséquent y trouver des opportunités inestimables dans ce domaine.
Le programme de développement attendu à l'horizon 2009 constitue un important vecteur de la croissance économique et générateur d'harmonie et de stabilité sociales. L'ensemble de secteurs y trouvent des stimulants inégalables pour amorcer leur expansion.
Création de l'emploi, amélioration de la gestion des villes, prise en charge des questions en relation avec les secteurs de la jeunesse, de l'éducation et de la culture, efficience de l'appareil de gestion des services publics sont autant de résultats ciblés par le programme de développement. A titre d'illustration, les principales actions projetées selon les secteurs sont les suivantes : Habitat :Le programme fixé pour les cinq prochaines années par types de logements se consiste en :
l'achèvement du programme en cours, qui s'élève à 12.146 unités (dont 4523 aides au titre de l'habitat rural), qui se réparti en Logements Sociaux locatifs (2215unités), Logements location vente(1480 unités), Logements promotionnels(1936 unités) et aides(4523 unités).
La mise en chantier en 2005 unités, en formule du logement participatif, de plus de 5.000 unités réparties à travers la plupart des principales localités de la Wilaya.
Le lancement, à partir du 2ème semestre 2005, du restant du programme à savoir 20.000 logements.
La conduite des autres programmes de réalisation de logements avec les autres formules autres que le L.S.P.
Amélioration urbaine : elle va dans le sens de l'amélioration du cadre de vie des citoyens par les diverses actions notamment :
l'amélioration des viabilités dans les centres historiques.
la reprise des VRD dans les quartiers types coloniaux.
la restructuration des quartiers.
la mise à niveau des VRD dans les grands ensembles et les cites OPGI.
les VRD dans les lotissements sociaux.
le raccordement extérieur des sites d'habitat aux réseaux existants. Au total, 84 opérateurs sont projetés à 2009.
Energie :
Gaz Démarche adoptée s'appuyant sur trois axes principaux qui, conjugués, permettront de s'inscrire dans l'objectif du taux de 70% à la fin 2009.
la densification à partir du réseau de distribution existant
le raccordement de localités à proximité du réseau de distribution
l'orientation du Plan National de Gaz vers les localités se situant dans la troisième couronne. La mise en œuvre de cette démarche nécessitera une cadence moyenne de raccordement de 10.000 à 12.000 foyers par an.
Electricité En matière de raccordement en énergie électrique, la Wilaya a atteint un taux appréciable avoisinant les 99%. L'effort sera poursuivi pour arriver à éradiquer définitivement les espaces non desservis
Environnement : Les opérations inscrites au titre de ce programme visent la prise en charge des actions suivantes :
Achèvement des opérateurs en cours :
Eradication des décharges sauvages,
Schéma directeur de gestion des déchets solides,
Réalisation d'un centre d'enfouissement technique pour déchets ménagers et d'un site de décharge pour déchets inertes,
Equipement d'exploitation et de collecte des déchets de la ville de Sétif.
Opérations nouvelles : Etudes, réalisation et équipement concernant les zones d'El-Eulma, Aïn Oulmane, Bir El Ach, Sétif, Aïn Arna(t, Guidjel, Salah Bey, Bougaa, Aïn Azel, Hammam Sokhna, Aïn Kebira.
Ces opérations vont porter sur l'éradication des décharges sauvages, le Schéma directeur de gestion des déchets solides, la réalisation de centre d'enfouissement technique intercommunal pour déchets ménagers et d'un site de décharge intercommunale pour déchets inertes et l'équipement d'exploitation et de collecte des déchets du groupement des communes.
Postes et télécommunications : Entre 2005 et 2009, il est attendu la réalisation de 61 WLL et 22 bureaux de postes. Infrastructures de base Routes nationales :
Achèvement des travaux de dédoublement de la RN5 aux limites Wilaya de Bordj Bou Arréridj
Achèvement des travaux de dédoublement de la RN5 aux limites de la Wilaya de Mila
Achèvement des travaux de dédoublement de l'évitement de la ville de Sétif sur 7 km
Etude et réalisation de deux échangeurs : Est et Ouest de la ville de Sétif
Renforcement entre Sétif et El Ouricia sur 12 km (1ère tranche) RN 09
Etude, dédoublement de la RN28 entre Sétif - Aïn Oulmène sur 20 km (Aïn Oulmène - Mezloug)
Etude et réalisation d'un passage supérieur à Mezloug sur voie ferrée RN28,
Réhabilitation RN 77 entre El Eulma et Beni Aziz sur 40 km (2ème tranche sur 15 km),
Etude et renforcement RN 75 entre Aïn Roua et Bouandas (1ère tranche).
Aéroport du 8 mai 1945 : Le défit sera donc d'augmenter les cadences de réalisation de la tranche terminale de la piste d'atterrissage (de 2.400 à 2.900 m) et faire entamer les procédures de classement de l'ouvrage en aéroport international.
Etude et réalisation du tramway de Sétif.
Etude et réalisation de 3 trémies à Sétif.
Hydraulique : Au total 74 opérateurs portant sur la mobilisation de la ressource en eau, les aménagements hydro agricoles, l'assainissement et l'AEP sont programmés à l'horizon 2009. Agriculture et développement rural : Objectifs visés
Mise à niveau de 2000 exploitations agricoles
Accroissement de la superficie agricole utile de 400 ha
Accroissement de la S.A.U en irriguée de 2.400 ha
Economie de l'eau par l'acquisition de 768 kits et la réalisation de 2000 ha de Goutte à Goutte
Accroissement de la superficie arboricole de 1.866 ha soit 8%
Réhabilitation du verger oléicole sur 251 ha.
Intensification des productions sur 47.513 ha soit 76% en céréales, 23% en fourrages et 1% en légumes secs.
Développement de la plasticulture par la mise en place de 2.200 serres
Amélioration de la conduite des cheptels et de la collecte du lait cru pour arriver à 5.000.000 litres/an en 2009
Amélioration de la race locale bovine par l'insémination artificielle
Accroissement du potentiel productif en apiculture de 21.000 ruches
Valorisation des productions agricoles par la mise en place d'infrastructures de stockage sous froid et de transformation : 5 Capacité de froid (17.900 m3) , Huilerie ( 5 unités) , Laiterie( 5 unités) et Séchoir à tabac( 1 unité).
Création de 127 unités d'appui aux exploitations agricoles
Accroissement et renouvellement du parc matériel des exploitations agricoles
Désenclavement des populations et parcelles agricoles sur 500 kms
Réhabilitation des pistes agricoles sur 600 kms
Protection des cultures sur 1.000 ha
Amélioration qualitative des terres agricoles sur 2.000 ha
Amélioration des conditions de vie des populations rurales
Création de 6.300 emplois permanents
Santé
En concrétisant le plan pluriannuel de développement du secteur de la santé 2005-2009, le taux national de 2 lits pour 1.000 habitants sera atteint (0,72 lits/1.000 habitants en 2004). Actuellement, il y a une polyclinique pour 91.633 habitants (normes 1 polyclinique pour 48.000 habitants) , à moyen terme 2005-2009 la wilaya de Sétif comptera une polyclinique pour 63.000 habitants. La couverture sanitaire en infrastructure de base est de 1 centre de santé pour 27.000 habitants (normes 1 centre de santé pour 12.000 habitants). A la fin de l'année 2009 la wilaya de Sétif comptera 1 centre de santé pour 19.000 habitants. La Willaya enregistre un déficit important en matière de salle de soins, à la fin du plan pluriannuel, il est attendu une salle de soins pour 3.500 habitants.
• L'Etude et la réalisation d'un grand pôle médical • L'Etude et la réalisation d'un hôpital ophtalmologique
• Extension des services des urgence du CHU de Sétif
• L'Etude et la réalisation d'un centre anti cancéreux (CAC) à Sétif • L'Etude et la réalisation d'une gériatrie
Infrastructures sportives : La projection du plan quinquennal (2005-2009) en matière de réalisations des infrastructures se traduit par :
• L'Etude et la réalisation d'un lycée sportif à Sétif • L'Etude et la réalisation d'un grand pôle sportif à Sétif
• la réhabilitation et équipement des infrastructures jeunesse • la réhabilitation et équipement des infrastructures sportives • l'équipement de 4 complexes sportifs de proximité à Salah Bey, Hammam Guergour, Hammam Sokhna et Djemila • l'achèvement du stade d'athlétisme de Sétif et du stade Hammam Sokhna • La réalisation du siège de la direction de la jeunesse et des sports.
Education : A l'horizon 2009, dans le domaine des infrastructures pédagogiques, les besoins de la Wilaya sont évalués à 30 lycées, 26 C.E.M, 45 groupes scolaires et 154 salles de classe. Tous ces besoins seront satisfaits.
Formation professionnelle : 18 opérations au total sont projetées ; elles portent sur la réalisation et l'équipement de nouveaux établissements (centres et instituts).Prévoir l'introduction de centres de formation professionnelles spécifiquement adaptés à la formation d'ouvriers professionnels et de techniciens de l'agriculture et de l'élevage.
Infrastructures culturelles : Les besoins qui doivent être comblés concerneront, en plus de l'entretien et la préservation des infrastructures existantes, la réalisation :
d'un palais de congrès à Sétif ( étude lancée)
d'une grande mosquée à Sétif ( étude lancée)
Centre islamique à Sétif ( étude lancée)
d'une bibliothèque régionale à Sétif ( étude lancée)
de 50 bibliothèques communales (10 par année) ( études lancées)
de 15 centres culturels ( études lancées)
d'un théâtre de verdure à Sétif ( étude lancée)
de 13 actions de préservation et mise en valeur de sites et monuments historiques
d'une restauration du théâtre de Djemila. ( étude lancée)
Infrastructures administratives : La période 2005-2009, verra la programmation, en étude et en réalisation, des structures suivantes :
sièges de Daïras : El Eulma en 2005, Bouhandas en 2006, Aïn Arnat en 2008 et Aïn Azel en 2009 pour une évaluation globale de 160.000.000 DA
extension du parc de la Wilaya en 2007, évaluée à 18.000.000 DA
sièges de communes : Tizi N'Bechar en 2005, Bir El Arch en 2006, Ait Tizi en 2007, Guellal en 2008 et Bousselam en 2009 pour une enveloppe financière de 95.000.000 DA
Unités légères de la protection civile : Aïn Arnat en 2005, Bouandas en 2006, Aïn Oulmène en 2007, Amoucha en 2008 et Djemila et El Eulma en 2009, pour un montant global de 506.000.000 DA.
Notre invité conclue avec cette phrase "ce qu'a été réalisé en 30 mois (depuis septembre 2004 jusqu'à Mars 2007) n'a pas été réalisé durant 30 ans" déclare l'ex-président de l'APW à Setif.Info
Vous pouvez lire la discussion intégrale (Question/Réponse) sur : http://www.setif.info/forum/topic-1666.0.html


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