La cité Achour compte parmi les cités les plus anciennes et les plus peuplées de la commune de Aïn Azel. Chose qui ne lui a pas été, pour autant, propice à un développement conséquent. Les responsables, qui se sont succédés à la tête de la commune, n'ont pas semblé se rappeler de l'existence du coin, et aucun projet de développement n'a bénéficié à cet espace qui vit encore sur les vestiges de l'ère de l'Indépendance. Les poteaux électriques en bois, chancelants et sur le point de tomber et causer des dégâts, pouvant s'avérer terribles, en sont l'exemple parfait, en donnant un aperçu effrayant de la cité. Autre héritage, le réseau d'AEP et celui des eaux usées qui n'ont connu aucun changement. Les diamètres des canalisations sont dépassés et ne permettent plus l'évacuation des déchets de la cité qui, eux, ont augmenté. Les routes sont une autre cause du calvaire des citoyens ; aucune voie n'est carrossable et ne mérite son nom ; les chemins sont à l'état de pistes, et les souffrances des habitants sont intenses, hiver comme été. Il convient de signaler que les services concernés n'ont pas opéré la moindre réhabilitation de ces routes depuis très longtemps. Toutefois, ce qui attise encore plus la colère des citoyens, c'est l'éclairage public quasiment inexistant, selon les habitants, qui demandent aux autorités de se rappeler de leur existence et d'inscrire dans leurs projets la réhabilitation d'un quartier qui ne peut éternellement demeurer en quarantaine.