Aïn Azel : 130 MDA de projets en stand-by Les habitants de Aïn Azel, chef-lieu de daïra, situé à 52 km au sud de Sétif, continuent à souffrir des retards enregistrés dans la réalisation des projets inscrits. Ainsi, des dizaines de projets comptabilisés au niveau de ladite commune, censés rendre la vie des citoyens plus décente, sont toujours en instance dans les tiroirs des responsables. Pour de petites réserves, de nombreuses opérations demeurent en stand-by. L'exemple du projet du marché couvert est édifiant. La structure pour laquelle une enveloppe de 30 MDA (millions) a été dégagée, ne voit toujours pas le jour. Cette situation a donné l'idée aux vendeurs du marché hebdomadaire anarchique d'empiéter sur le jardin de Aïn Azel, un endroit supposé être un lieu de détente pour la population. Les études relatives à la réalisation de la gare routière, aux espaces verts, ou encore à celui de l'aménagement urbain, notamment du quartier Achour et encore d'autres, auxquels ont été alloués 130 MDA (millions), sont toujours bloqués. Comme l'approbation du budget n'a pas obtenu l'aval de la daïra, qui a émis des réserves, l'ambition de l'équipe communale se retrouve quelque peu freinée. Il faut dire que celle-ci est accoutumée à cette situation qui dure depuis l'arrivée du nouveau chef de daïra, soucieux de la gestion des deniers publics. Bir El Arch : Mise en valeur de la steppe d'El Ouldja Dans le cadre du développement et du suivi des réalisations effectuées dans les zones steppiques de la wilaya, une commission du haut commissariat au développement des zones steppiques s'est rendue en début de semaine dans la commune d'El Ouldja, daïra de Bir El Arch, située à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Sétif. Cette virée a pour but de s'enquérir de l'état d'avancement de l'important projet agropastoral attribué à cette région agricole de premier plan dans le cadre du plan de développement quinquennal. À cette occasion, les membres de la commission ont effectué une large visite qui leur a permis de constater de visu l'avancement des travaux, surtout concernant l'entretien des différents points de réalisation. A noter que la commune d'El Ouldja compte plus de 475 ha de terrain de pâturage qui font d'elle l'une des plus importantes zones au niveau des Hauts-Plateaux sétifiens. Durant leur visite, les membres de la commission ont procédé au renouvellement des contrats de plus de 50 ouvriers chargés des travaux d'entretien, tout en apportant d'autres moyens matériels en vue de donner une nouvelle impulsion à ce projet, notamment celui ayant trait à l'ouverture de routes et chemins pour désengorger les endroits les plus inaccessibles, ainsi que la construction d'une dizaine de ponts et passages. Dans le domaine de l'hydraulique, une douzaine de puits seront creusés en différents endroits de ce grand périmètre agricole de la wilaya. Aïn Roua : Quand la décharge pose problème Les habitants de Aïn Roua, à 32 km au nord de la wilaya, se plaignent de l'immense poubelle qui se trouve à proximité des habitations, en particulier de la cité Bounakaria, exposant ses occupants au risque des épidémies et autres maladies graves, sans parler des odeurs nauséabondes qui s'en dégagent. Les citoyens réclament une opération de nettoyage et exigent que soit mis fin à cette situation qui perdure au détriment de leur santé et de celui d'un environnement en piteux état . Les câbles électriques de tous les dangers La population de la cité de l'Indépendance, appelée aussi Nilou, dans la commune de Aïn Roua, exprime sa crainte du grand péril auquel elle est exposée. Les câbles électriques, d'une certaine tension, passant au-dessus des toits de leurs maisons, représentent un danger certain pour les occupants des lieux. Ils appréhendent beaucoup plus le mauvais temps, notamment la pluie et les vents violents, qui pourraient causer de graves dégâts. Face à la gravité de la situation, la population revendique l'intervention urgente des autorités concernées pour résoudre le problème. Azza R., L. B., M. A.