Les quelque soixante mille habitants de la commune d'Aïn Azel, troisième chef-lieu de daïra de par le nombre de ses habitants au niveau de la wilaya de Sétif, souffrent énormément du problème de transport urbain. En effet, selon des habitants qui ont pris attache avec notre journal, l'absence totale du mode de transport urbain au niveau de cette commune, située à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, est devenue un véritable casse-tête, surtout après l'extension qu'a connue la localité. La ville “a grandi” et les responsables n'ont pas encore pensé à mettre en place ce mode de transport qui devient une nécessité. “Pour se rendre à la cité Azamia, on est obligé de marcher pendant plus de quarante-cinq minutes. Sans parler des lycéens qui marchent pendant plus d'une heure pour rejoindre leurs lycées respectifs ou des stagiaires de la formation professionnelle pour regagner le CFPA situé à la sortie ouest d'Aïn Azel”, dira un natif de la commune. Les résidents de cette ville dénoncent, toutefois, le diktat des transporteurs clandestins qui font la pluie et le beau temps. “Toutes les courses sont à cent dinars, même pour quelques centaines de mètres. Tu paies ou tu laisses. Parfois, on n'a pas le choix et on est obligé de prendre notre mal en patience”, renchérit Lazhar, un habitant d'Aïn Azel, tout en interpellant les responsables de la ville et du secteur des transports de la wilaya pour trouver une solution à ce problème qui perdure. F. Senoussaoui