Le 10 Décembre 1948, 58 états membres que constituaient alors l'assemblée générale des nations unis ont adopté la déclaration universelle des droits de l'homme à Paris. L'article I de cette déclaration stipule que : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Voir lien : http://www.un.org/fr/documents/udhr/ Que signifie le droit de l'homme et des libertés ? Pour le Nord, c'est fondamentalement le droit à la libre expression, au temps libre, aux vacances plus longues etc., lorsque ses habitants ont franchi toutes les étapes des développements économiques , sociaux et industriels .Pour le sud ; c'est encore limité au droit même à l'existence, à la liberté de se réunir, à la liberté de se syndiquer, de créer, à la garantie des soins, à la faculté de boire simplement de l'eau, à la sécurité , à l'enseignement etc. Entre le degré de développement de certaines sociétés dites avancées, qui tendent vers les sociétés de loisirs et celui des peuples vivant le sous développement, la notion et les concepts de droits et de libertés n'ont expressément ni les mêmes connotations ni les mêmes objectifs. La suprématie et la prééminence des lois universelles sur les lois des états sont elles réelles ? Doivent-elles être appliquées ou imposées comme le suggère toutes les conventions internationales ? Faut-il rappeler que pour nous, le dernier congrès de la LADDH (Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme) a été interdit. Il s'est tenu dans la clandestinité, comme du temps des réunions des cellules clandestines du FLN révolutionnaire, 50 ans après l'indépendance du pays ! Droits et libertés sont-ils antinomiques ? Comment concevez-vous cet esprit des libertés et du droit de l'homme à l'ère de la mondialisation. Là où précisément ce monde ou ces mondes roulent à deux voire à plusieurs vitesses.