En ce mois de carême, l'activité commerciale « informelle » échappe au contrôle des brigades mixtes de la DCP, ou encore à ceux de l'office national de métrologie légale, dans la mesure où il ne figure pas sur la liste des commerces réglementés, soumis aux inspections périodique. Cela demeure une réalité confirmée sur le terrain car ces services ne sont pas habilités à contrôler ces activités exercées illégalement et que leur mission reste limitée aux seuls détenteurs d'un registre de commerce. Il est donc évident que cette situation a favorisé ce type d'activités commerciales et l'usage d'instruments de mesure interdits, tels les balances électroniques et à ressorts qu'on trouve un peu partout dans les marchés publics de la ville de Sétif. Ces balances non conformes et parfois trafiquées par les pseudo- commerçants pour diminuer le poids de la marchandise servie. Comme c'est toujours le cas, les seules victimes de cette fraude généralisée, sont les consommateurs qui subissent, au su et au vu de tout le monde, le diktat et la loi de certains commerçants sans scrupules.