Le coup d'envoi de la deuxième édition du festival international culturel du samaâ soufi (chant spirituel) a été donné jeudi soir à la maison de la culture de Sétif devant un public nombreux, a-t-on constaté. Le mounchid Mohamed Medjdoub, du Maroc, a ouvert le bal des soirées du festival avec "Sa'ali a'la Mohamed" et "Ya Amina bouchraki", deux madihs au rythmes typiquement marocains qui ont réjouit le public qui s'est déplacé à la maison de la culture Houari-Boumediene. Le mounchid jordanien Ghassane Abou Khadra a pris le relais et s'est employé à ressusciter un art sublime sur fonds de musique authentique via des madihs glorifiant Dieu et son Prophète (QSSSL). Le wali de Sétif, Abdelkader Zoukh, avait auparavant souligné, dans une allocution d'ouverture, que le festival du Samaâ est une "occasion pour valoriser un patrimoine culturel ancestral" et "repositionner le Samaâ soufi dans les sociétés arabes". Le festival qui se poursuivra jusqu'au 27 décembre en cours verra la participation de troupes de madihs soufi des villes de Sétif, Constantine, Bechar, Ghardaïa, aux côtés d'autres troupes venues de 9 pays étrangers dont la Jordanie, la Turquie, le Maroc, l'Indonésie et la Mauritanie. Des conférences liées au thème de ce festival culturel sont également programmées.