Des crevasses, nids-de-poule et autres fossés irréguliers qui caractérisent la plupart des quartiers sont perçus avec inquiétude par la population. Les conducteurs de véhicules arrivent mal à supporter le calvaire que leur offre l'état de certaines rues et ruelles de Sétif. Une dégénérescence perpétuellement mal vécue par ces derniers, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ce malaise s'explique par la dégradation avancée des chaussées, notamment à l'intérieur des cités qui souffrent d'une exécrable prise en charge et ce, en dépit des sommes colossales dégagées par l'Etat pour la rénovation du tissu urbain. La photo ci-après montre un exemple parmi plusieurs. Elle a été prise à la cité des 1006 logements, à proximité du CEM Aboubakr Errazi. La chaussé de la rue est dégradée à la suite des travaux entrepris depuis plusieurs mois pour la mise en place ou la réfection d'un réseau d'alimentation en eau potable et qui ne sont jamais suivis par la remise en l'état des lieux. L'autre exemple est celui de la grande rue qui longe la mosquée El Ghazali de la cité « Lahchama » où la conduite est devenue impraticable.