La dégradation quotidienne des trottoirs et des chaussés ne parait point inquiéter aucune autorité censée mettre fin a ce saccage sans égal des biens publics. Seul le citoyen demeure l'unique victime a endosser les multiples désagréments causés par de telles négligences souvent nuisibles a sa santé et a son cadre de vie. Les crevasses géantes ont fini par attenter à son intégrité physique, de par les chutes lui causant de multiples traumatismes aux pieds, l'obligeant à des immobilisations plâtrées pour de longs jours d'ennuis et de dégout...! Finalement, les trous, les nids de poules, les fissures et pour finir les crevasses géantes n'inquiètent plus personne, elles sont devenues une particularité presque naturelle caractérisant l'état piteux des chaussées et des trottoirs de la ville. Le droit du piéton ne parait point être respecté, il circule sur un trottoir impraticable ne répondant à aucune norme lui assurant une bonne marche. Souvent, le citoyen est obligé de contourner des crevasses béantes, des affaissements partiels de la chaussée lui causant d'énormes désagréments et des ennuis de santé. Certains résidents au sein de nouveaux centres urbains de la ville, ont été gravement blessés et hospitalisés suite à des chutes au sein de ces "trous de la mort", ils se sont sortis avec des entorses et foulures des pieds et des incapacités de travail allant d'une semaine à une quinzaine de jours d'immobilisation plâtrée. Cette déplorable situation résultat souvent de la réalisation de divers travaux dont le colmatage des fuites d'eaux ou le passage de nouvelles canalisations d'eau , de gaz ou de nouvelles lignes de la fibre optique, qui malheureusement une fois achevés ,ne connaissent aucune remise en l'état d'origine du lieu des travaux . Ces négligences aboutissent à une "saccage" lamentable du lieu des opérations où les trous sont multiples et le bâclage de la chaussée avec de la caillasse rendant davantage la marche trop incommodante et l'accès des plus difficiles. Une victime, M.R.M, la cinquantaine, rencontrée à la polyclinique pour un contrôle médical de sa luxation de pied qui l'immobilise depuis déjà dix jours, m'explique que son pied gauche a été pris dans l'une de ces crevasses, suite à la réfection d'une fuite d'eau. D'après lui, les ouvriers ont colmaté la fuite avec un bout de chambre à air et remis de la terre, du ciment et des pierres de gros calibre sans la moindre inquiétude pour les piétons. Après quelques jours, le sol s'est affaissé en laissant apparaitre une crevasse assez large, invisible dés la tombée de lui, et où le malheureux citoyen cité a chuté et s'est retrouvé le pied luxé. La dégradation du trottoir a pris des proportions alarmantes et aucun quartier de la ville n'a pu être épargné, elle gène énormément la circulation du piéton et attente a son intégrité physique et nuit abondamment à l'image de la ville. Malgré les clauses des cahiers de charges imposant a toute entreprise publique ou privée de remettre en l'état d'origine le terrain où les travaux d'aménagement de tous genres ont eu lieu, le respect de ces dernières ne semble guère être de mise. Chaque entrepreneur ou son sous- traitant d'un marché public ne tient qu'à finir le travail et empocher le chèque sans se soucier de l'état du lieu d'exercice malgré que la loi promulguée en ce sens en l'année 2004, interdise de tels dépassements qui les sanctionne sévèrement mais à ce jour nul n'a pu l'être, et seul le citoyen continue de se faire plâtrer les pieds et porter seul son mal...!