Un citoyen, habitant la cité des 1006 logements de Sétif, a tenté d'agrandir son logement situé au rez-de-chaussée en y greffant une extension de plusieurs m2. Juste au moment où il entame les travaux, la police, informée par des citoyens, pointe rapidement chez lui pour le sommer d'arrêter et de démolir ce qu'il a entrepris. C'est donc grâce à la vigilance des citoyens et à la fermeté et détermination de la police que cette tentative de clochardisation de la cité a été stoppée ! Une bonne action donc ! Nous aurions souhaité la même volonté et attention pour la vingtaine de cas recensés dans cette cité où des habitants se sont arrogés le droit de greffer des « excroissances » à leur appartement du rez-de-chaussée sans se voir inquiéter ; rendant les immeubles hideux ! (comme on le voit sur les photos). Chacun tente de s'approprier « une » parcelle assuré que son voisin, qui l'a déjà fait il y a quelques années, n'a jamais été inquiété ! Et c'est la course des quelques propriétaires des rez-de-chaussée pour confisquer les terrains alentours ou les concavités des immeubles pour y construire garages ou cours. L'intérieur des logements fait toujours l'objet de transformation continue ; qui, pour transformer le balcon en chambre ; qui pour détruire un mur porteur et ‘agrandir' le salon ; qui pour ouvrir une fenêtre en trouant une structure ; qui pour transformer en « appartement » le local prévu pour le commerce etc, etc... Et c'est la pagaille ! Les autorités locales doivent reprendre les choses en main au plus vite en commençant par obliger ces inconscients à détruire ce qu'ils ont illégalement construit ; du moins, ce qui est extérieur ! Ce qui est sûr, c'est que lorsque l'autorité de l'Etat se manifeste de façon intransigeante, rares sont ceux qui osent ces graves écarts ! A un citoyen à qui l'on a fait remarquer que ce qu'il fait est interdit et illégal, nous avons entendu cette réplique regrettable : « s'il y a un Etat »