La couleur inqui?tante de l?eau dite potable et la pr?sence de suspensions douteuses signal?es tout r?cemment dans la capitale du Dahra, ainsi que les analyses effectu?es par le bureau de l?hygi?ne communal (BHC) r?v?lant une absence totale de chlore, ne sont pas pass?es sous silence? Le pr?sident de l?Association de protection des consommateurs de Mostaganem, M. Khadouma Krimo, interpell? par des citoyens, n?a pas tard? ? r?agir. Selon ses d?clarations, en plus du ?rapport d?taill? sur la situation qui vient d??tre adress? aux responsables comp?tents, l?association a d?cid? de poursuivre l?EGEMO (Entreprise de gestion de l?eau de Mostaganem) en justice?. Selon le responsable de l?association, ?cette entreprise est cens?e contr?ler la qualit? de l?eau destin?e au consommateur et veiller ? ce qu?elle soit conforme aux norme?. Si l?on croit certaines sources, ?des conduites secondaires connaissent des anomalies ? certains endroits, risquant de porter pr?judice aux citoyens en cas de cross-connexion, surtout en cette p?riode estivale?. On affirme ? ce propos que ?certaines conduites sont v?tustes et d?autres, pourtant r?nov?es, ne r?pondraient pas aux normes?. Madame le wali a pris toutes les mesures qui s?imposent en pareil cas pour prot?ger la sant? des Mostagan?mois. D?j?, une enqu?te a ?t? d?clench?e par les services concern?s pour cerner le probl?me et mettre ? nu les diff?rentes anomalies pouvant ?tre ? l?origine d?une catastrophe. Par ailleurs, et selon une source fiable, des instructions ont ?t? donn?es par le biais de notes de services aux diff?rents secteurs concern?s pour proc?der aux recensement des citernes tractables en leur affectant des matricules de sorte ? pouvoir identifier facilement la source de l?eau en cas de probl?me. Il y a lieu de rappeler ici que, chaque ?t? et ? cause du manque d?eau, une prolif?ration des vendeurs d?eau est constat?e ? travers Mostaganem qui puisent le pr?cieux liquide dans des puits qui ne sont pas toujours contr?l?s, plus particuli?rement dans les zones rurales. A Sidi Lakhdar par exemple, certains citoyens s?approvisionnent encore ? partir de la source ?A?n El Hamam?, situ?e en amont de la ville, ? quelque 2 kilom?tres. Pourtant les analyses effectu?es, par le pass?, avaient r?v?l? que son eau est de mauvaise qualit? et ne peut donc ?tre consomm?e. Malheureusement, le citoyen priv? du pr?cieux liquide, continue ? s?y approvisionner sans que les responsables concern?s ne se prononcent ? ce propos pour autoriser ou non la consommation de cette eau. On semble donc oublier l??t? 2004 particuli?rement dramatique ? Acha?cha o? il a ?t? enregistr? 9 cas de typho?de, dont une adolescente de 16 ans qui a perdu la vie.