Le G 50, l?imprim? officiel qui sert pour les d?clarations fiscales ? p?riodicit? mensuelle, cens? ?tre d?livr? aux contribuables gratuitement et uniquement au niveau des inspections des imp?ts, est en vente chez certains buralistes et dans des taxiphones? Apr?s les timbres fiscaux revendus plus chers que le prix officiel et l?imprim? d?attestation m?dicale exig?e avant les mariages et cens? d?livr? au niveau des services de l??tat civil qu?on retrouve en vente dans les kiosques, c?est maintenant au tour des imprim?s fiscaux sur lesquels est clairement mentionn?e la mention ?d?livr? gratuitement? d??tre revendus dans des taxiphones au centre ville d?Oran. C?est bizarrement le point de chute de cet imprim? officiel dont des photocopies sont vendues ? 10 dinars pi?ce. Le plus ?tonnant c?est que cela devient comme accept? par nombre de contribuables qui ne se posent plus la question et s?orientent syst?matiquement vers le buraliste du coin pour se procurer le document. Interrog? ? ce propos, un citoyen venu acheter l?imprim? affirme: ?C?est des imprim?s qui ne sont pas toujours disponibles au niveau des imp?ts, je suis donc oblig? de me rabattre sur le taxiphone du coin. Chez lui au moins c?est tout le temps disponible!? Au niveau d?une inspection des imp?ts, un receveur pr?cise: ?Les G50 ont toujours ?t? disponibles et gratuitement dans les recettes principales, c?est plut?t aux contribuables de ne pas c?der ? ces r?flexes qui contribuent ? ternir l?image des institutions?. Et d?ajouter: ?C?est pareil pour les timbres fiscaux. Comment se fait-il que les citoyens laissent les bureaux de poste et se dirigent vers des kiosques en payant les imprim?s plus cher?? ?La r?ponse est toute simple, r?torque un citoyen, si ces imprim?s ?taient v?ritablement disponibles au niveau des institutions de l?Etat, les gens n?auraient pas accept? de d?bourser un centime ailleurs pour en obtenir!? Il est vrai toutefois que certains citoyens, voulant gagner du temps, pr?f?rent payer ces documents plut?t de d?aller les chercher loin. Mais pour d?autres, comme cet ancien commer?ant install? au centre ville d?Oran, ?le manque de temps n?est pas une excuse. Il faut s?y prendre ? temps. De plus, cela est un acte de citoyennet? que de ne pas c?der aux revendeurs.? Cela ?tant, de nombreux citoyens regrettent que le service public laisse parfois ? d?sirer au niveau de nombreuses institutions qui accueillent quotidiennement des centaines, voire des milliers de personnes qui, d??us de la r?ception et de la prestation de service, tentent de trouver des voies plus rapides permettant d??viter les humeurs des uns et la paresse des autres.