Le secteur forestier de la wilaya de Chlef compte d?sormais une superficie bois?e de l?ordre de 65.000 hectares, domin?e par le pin d?Alep et qui repr?sente 13% de la superficie totale du territoire de la wilaya, estim?e ? 4.000 kilom?tres carr?s. Selon la direction des For?ts qui a fait proc?der aux ?tudes d??valuation, 25% de couverture v?g?tale suppl?mentaire doivent ?tre envisag?s pour parvenir ? l??quilibre ?cologique recherch?. Il faut dire aussi, selon toujours la m?me source, que plusieurs hectares de v?g?tation ont ?t? perdus, durant ces derni?res ann?es, ? cause surtout de l??rosion acc?l?r?e des sols et du changement n?gatif de climat. Cependant, la superficie bois?e est r?duite aux seuls districts forestiers respectifs de Chlef et du Dahra dans ses zones Est, Centre et Ouest. Quant aux essences dominantes, que l?on retrouve au sein de ces quatre districts ?num?r?s, il s?agit principalement du pin d?Alep, qui couvre la plus grande partie avec une superficie de 34.840 hectares, soit 53,6% de la surface bois?e. Quant ? l?eucalyptus avec ses 1.580 ha, le ch?ne vert et le ch?ne li?ge qui occupent ? eux deux 6.500 ha, 200 ha ?tant couverts de pin maritime sur la c?te, ils laissent la part belle aux 21.055 ha (32,4%) investis par les maquis et buissons de diff?rentes natures. S?agissant par ailleurs des pertes enregistr?es ? la suite des incendies forestiers, la m?me source avance, que durant la d?cennie allant de 1998 ? 2007, la superficie bois?e ravag?e par les 613 feux d?clar?s, a ?t? de l?ordre de 3.336 ha, soit un taux de 5,2 de la surface globale bois?e. Enfin, pour rem?dier au quota d?truit, 17.000 hectares repr?sentant 26,2% de la m?me surface de r?f?rence, ont ?t? rebois?s ? travers les districts de Chlef et du Dahra d?j? cit?s. Enfin, il est regrettable qu?? cause de l?absence criarde du foncier ? Chlef, la for?t puisse ainsi ?tre saccag?e pour laisser place au b?ton. Au cas o? les responsables oublient que l?enfer est d?j? aux portes de la plaine de Chlef, ils devraient savoir que leur seule planche de salut reste le couvert v?g?tal, pour couper le chemin ? la d?sertification galopante.