Dieu- Que Son nom soit b?ni dit dans la sourate ?les femmes? (Sourate ?les femmes? n?4 verset n?32) "aux hommes la part qu?ils ont acquise, et aux femmes la part qu?elles ont acquise". Ainsi Dieu ?tablit l??quit? entre l?homme et la femme sur le plan de l?acquisition de biens. C?est la t?che de toutes celles qui veulent l?acquisition: l?ouvri?re, la fonctionnaire, l?enseignante. Vient apr?s, dans la Charia, son autonomie financi?re vis-?-vis de son p?re, de son mari ce que la femme musulmane a obtenu depuis quatorze si?cles alors que la femme occidentale ne l?a pas encore obtenue aujourd?hui. En effet, la Charia permet ? la femme musulmane d?acheter, de vendre, de faire du commerce avec son argent, de porter ? la justice ses litiges, sans avoir l?autorisation de son p?re ni de son mari. A tous ces droits garantis ? la femme musulmane majeure, elle ne se mariait avec quelqu?un, qu?apr?s son consentement, ne perdait pas son nom de jeune fille (nom de famille) au mariage comme cela arrive ? la femme occidentale quand elle se marie et qui porte le nom de son mari. La femme musulmane garde son nom de famille pour prouver qu?elle a acquis son ind?pendance mat?rielle et sa libert? de g?rer ses biens. La femme musulmane a une contribution efficace - depuis longtemps - dans le domaine des sciences et de la litt?rature. On parle souvent dans la litt?rature occidentale de salons litt?raires aux 17? et 18? si?cles ? des femmes fran?aises lettr?es et o? se rencontraient des hommes de lettres et des penseurs fran?ais. Le lecteur peut s??tonner s?il sait que Sokina la fille de Hocine avait un cercle respectable au 1er si?cle de l?h?gire (7? si?cle de l??re chr?tienne) ? M?dine o? se rendaient d??minents po?tes de son ?poque. Ils lui lisaient leurs po?mes et souvent elle diff?renciait entre eux, commentait leurs po?mes et leur faisait des dons. En Andalousie, au 5?me si?cle de l?h?gire (11? si?cle de l??re chr?tienne) nous trouvons le cercle de Wallada la fille du dernier Kalife Omeyade en Andalousie. Elle ?tait po?te. Ibn Za?doun et d?autres po?tes et hommes de Lettres venus de Cordoue participaient aux rencontres organis?es par ce cercle. Un autre cercle, semblable ? celui de Wallada, celui de Haouae la femme de Se?r Ibn Abibakr gouverneur de Seville a exist? durant 27 ans (? l??poque des Almoravides au 11?me si?cle de l??re Chr?tienne). Ce cercle avait son si?ge au palais de l??mirat et accueillait des po?tes, des hommes de lettres et des philosophes. Haouae suivait les discussions, participait aux critiques des po?mes lus par leurs auteurs. Il y avait aussi un autre cercle, celui de Hafsa Er-rakounia, ? Grenade au 12? si?cle de l??re chr?tienne. Ces femmes musulmanes ont devanc? les femmes de France de plusieurs si?cles en ce qui concerne la cr?ation de cercles litt?raires. Cela prouve la fausset? de ce qui a ?t? dit ? propos des femmes musulmanes qui ?taient en retard par rapport aux femmes occidentales qui avaient la libert? de cr?er des cercles. En v?rit?, les femmes et en particulier les ?pouses avaient une place privil?gi?e dans les soci?t?s musulmanes: L??pouse ?tait la ma?tresse de maison, la responsable de la vie du foyer, des d?cisions le concernant, et elle est la m?re des enfants. Les femmes ?taient aussi instruites comme le veut l?Islam. Nombreuses ?taient les femmes excellentes dans les sciences religieuses, la philosophie; et d?autres sciences. Nombreuses aussi ?taient les femmes ministres de leurs maris qui ?taient Califes ou gouverneurs- telles qu?Arwa femme de Abi Jaafar El Mansour le fondateur r?el de la dynastie des Abbassides, qui lui a fait don d?une ferme qu?elle a l?gu?e a ses proches parmi les veuves, ou celles qui n?avaient pas de maris, afin de leur assurer une protection. Une autre femme, Al Kha?zorane femme de son fils El Mahdi, qui avait beaucoup de pouvoirs sur le gouvernement et sur la direction des affaires du pays. C?est sur ses conseils qu?El Mehdi a restitu? aux enfants des Omoyades les biens qu?ils avaient h?rit?s de leurs parents et que les Abbassides leur avaient confisqu?s. Zoube?da dite fille de Arwa la femme de Haroune Arrachid avait ordonn? d?am?nager une source qui a port? son nom (A?n Zoube?da) et qui a fourni de l?eau potable ? la Mecque, ? ses habitants et aux p?lerins. Nous avons donn? l?exemple de ces 3 femmes mais l?Histoire des femmes musulmanes qui ?taient honor?es par leurs ?poux, nous fournit beaucoup d?exemples de partout, de l?est comme de l?ouest. Sans doute, les occidentaux, - espagnols ou autres - ont remarqu? la place et l?estime qu?avait la femme musulmane dans la soci?t? andalouse et cela les a pouss?s ? imiter les musulmans et ? ?lever la femme occidentale au rang qu?avait la musulmane. L?importance accord?e ? la femme musulmane, et au maintien de sa dignit? par l?Islam s?est donc clarifi?e. Dieu a accord? aussi la m?me importance ? tous les membres de la famille : les p?res et m?res, les ?poux, les enfants , les proches. Ils les a rendus li?s entre eux d?un lien ferme, divin par le poids de l?h?ritage qu?ils partagent entre eux , et par d?autres obligations comme, la bienveillance, la solidarit?, le soutien mutuel et.. Ce lien a fait de la famille musulmane une famille exemplaire. Toutes les familles de l?humanit? devraient en faire un mod?le ? suivre.