Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences m?dicales (SNPDSM) et le Syndicat national des ma?tres-assistants en sciences m?dicales (SNMASM) ont organis?, hier, une r?union au centre hospitalo-universitaire (CHU) Mustapha d?Alger-centre. Cette rencontre qui succ?de au d?brayage de trois jours qu?ils ont r?cemment organis?, est qualifi?e de ?succ?s?. La r?ussite du mouvement de d?brayage fait dire aux principaux responsables des syndicats l?imp?ratif de remettre au go?t du jour le mot d?ordre de gr?ve apr?s une pause, le temps de l??lection pr?sidentielle: ?Il est imp?ratif qu?on mette encore la pression sur le pouvoir public, surtout apr?s la r?ussite du mot d?ordre de gr?ve et son suivi dans plusieurs wilayas du pays?, note un professeur pr?sent. Concernant, toutefois, la reprise du d?brayage, les participants ne sont pas d?accord sur la date. Par ailleurs, certains estiment que le ?mouvement doit ?tre accompagn? par un tapage ? tous les niveaux, ? commencer sur le plan m?diatique en sensibilisant les journalistes ? notre cause?. Un autre dira qu??il n?y a pas de signes ext?rieurs t?moignant d?un quelconque mouvement de d?brayage. Il faut savoir que toute personne qui entre ? l?h?pital ne remarquera jamais que nous sommes en gr?ve; il faut mettre en ?vidence notre d?brayage de plusieurs fa?ons pour que les gens se rendent finalement compte de notre mouvement?. Mais, quoi qu?il en soit, l?assembl?e g?n?rale d?hier a vot? la d?cision de prolonger le mouvement de contestation ? partir de la semaine prochaine apr?s, donc, une pause durant l??lection pr?sidentielle. Concr?tement parlant, les cours, les travaux pratiques et m?me les examens seront gel?s. Selon le Pr. Belhadj, le mouvement a ?t? massivement suivi ? travers plusieurs wilayas du pays, notamment ? Alger, Tizi-Ouzou, Oran, Annaba, Skikda et Constantine. Signalons ? cet ?gard que les deux syndicats exigent du minist?re de l?Enseignement sup?rieur et de la Recherche scientifique de verser les indemnit?s en cause dans les plus brefs d?lais. ?Nous sommes dans une mauvaise posture car notre situation n?est pas claire. Nous avons un statut particulier mais nous d?pendons de deux minist?res, celui de la Sant? et celui de l?Enseignement sup?rieur et de la Recherche scientifique. C?est ce qui complique notre situation. Nous assurons l?enseignement et en m?me temps nous pratiquons la m?decine. C?est v?ritablement inconfortable comme position!?, note un membre du Syndicat national des professeurs et docents en sciences m?dicales. A ses yeux, il n?y a que le d?brayage qui peut r?gler les choses en Alg?rie.