?La rue de Tlemcen est de plus en plus embouteill?e avec ce carrousel interminable de v?hicules qui rend difficile la circulation automobile durant les heures de pointe ?, s?indignent ces conducteurs poirotant parmi les processions de v?hicules. Il faut dire que les automobilistes ne sont pas les seuls ? se plaindre de cette congestion automobile. Mohamed Amine, habitant un immeuble donnant sur cette art?re tr?s connue des oranais, explique qu?? la veille de chaque saison estivale c?est carr?ment le cauchemar. ?Je suis oblig? de me lever t?t dans la matin?e pour faire du sport afin de m?oxyg?ner un peu. Car ? partir de sept heures et demie du matin, c?est la tension. Et avec les bruits des moteurs et ce flot de voitures incessant, je ne pense pas que les gens ne soient esquint?s. Je parle de leur sant??, fera-t-il remarquer. ?C?est bien que les gens s?arr?tent dans la rue commer?ante. Malheureusement, avec cet encombrement quotidien et l?augmentation du parc automobile durant la saison estivale, c?est la cohue. Le hic est que tout le monde est perdant, commer?ants et habitants. Autrement, comment les gens peuvent-ils stationner en l?absence d?un parking dans le voisinage. Il faut attendre encore au moins une ann?e pour voir l?ach?vement du parking de M?dina J?dida. Si tout marchera bien??, raconte un commer?ant dont l??tablissement est situ? tout pr?s d?un arr?t de bus. Et celui-ci d?ajouter: ?Certes, les bus y sont pour beaucoup dans cet encombrement, mais que voulez-vous?? il faut bien que les bus s?arr?tent pour prendre les usagers !?. Mais, les plus indign?s, ce sont ces conducteurs qui, coinc?s entre les processions de v?hicules en tous genres passent le plus clair de leur temps ? poiroter: ?Traverser cette rue est devenu un casse-t?te. Je travaille ? Boulanger, et des fois, je fais plus d?une demi-heure pour arriver ? mon boulot. Aux heures de pointe, l?afflux est consid?rable?, clame un automobiliste qui vient de perdre son par choc. ?Je me demande o? je vais garer ma voiture cet ?t? aux vacances? Soit on me la casse soit on me la vole??, soutient un habitant des lieux. Vivement la marche!