Réagissant à l'article paru depuis une dizaine de jours sur « La voix de l'Oranie » faisant état du limogeage du staff technique selon la décision du bureau exécutif du club, M. Djeradi a sollicité notre journal pour clarifier les choses et mettre chacun devant ses responsabilités, devait déclarer notre interlocuteur. - Cheikh vous avez tardé à répondre à la déclaration du limogeage émanant du président du club frontalier ? - Pourquoi devrais-je me précipiter ? Ayant, en premier lieu, attendu une correspondance dans ce sens qui ne m'est pas parvenue et après avoir laissé passer l'orage, je me suis décidé à y répondre afin de mettre chacun devant ses responsabilités. Primo, lorsque les résultats positifs se suivaient, tout allait bien, personne ne trouvait à redire. Cependant, j'avais bien insisté sur le fait que le plus dur était à prévoir pour les trois déplacements : SC Mecheria – IRB Maghnia de la 24e journée, IRB Sougueur – IRB Maghnia, de la 26e et surtout US Remchi – IRB Maghnia, de la 28e. Sachant que la concurrence pour l'accession se jouerait même hors du terrain (coulisses) j'avais informé le président du club pour y faire face à travers ses fonctions. Mais, contre toute attente, ce dernier avait rétorqué que l'équipe était forte et ne trouverait aucun obstacle sur son chemin pour le titre. - Et, justement c'est ce qui est arrivé à l'équipe, n'est-ce pas cheikh ? - La défaite à Sougueur (0-1) avait entraîné des menaces provenant de l'environnement du club. Et, après le nul à Remchi (0-0) les dirigeants nous ont carrément laissé tomber par leurs absences. A partir de là, les joueurs avaient perdu confiance surtout en apprenant la mise à l'écart de quatre éléments suspendus par le président du club, sans aucun motif apparent, ni preuves formelles. - Qu'avez-vous décidé sur le champ ? - Mon collègue Zemani et moi-même, nous ne nous attendions guère à cette situation en fin de saison. Sachez que contre l'USM Oran les supporters locaux ont changé de camp en apportant leur soutien total aux visiteurs. Même certains correspondants de presse, avaient créé la zizanie en citant les joueurs locaux (éloges) et ceux non résidants qui ne mouillaient pas leurs maillots convenablement. Toutes ces péripéties nous ont incités (staff technique) à arrêter de diriger l'équipe. - Le dernier mot M. Djeradi. - Avec le gigantesque travail quotidien, la discipline instaurée et les résultats enregistrés, tout au long de la saison, nous sommes en mesure de dire en notre âme et conscience, que nous avons assumé notre mission en arrivant à bon port. Les raisons de l'échec sont dues aux mauvais comportements des supporters et de ceux dirigeants qui n'ont pas assumé leurs fonctions durant les quatre à cinq dernières rencontres. Merci pour cette mise au point.