Le centre d'étude de développement international du mouvement économique et social (CEDIMES) dont la direction algérienne siège à l'Université Mustapha Stambouli de Mascara, depuis bientôt deux années, prône l'acquisition du savoir par l'enseignement plus relationnel que transmetteur. Son directeur M. Chenini A., économiste de formation et élu pour un mandat de 5 années d'exercice, s'est entouré de membres, tous issus des facultés des sciences économiques, de gestion et commerciales, tel M. Senouci B., selon lequel un collège doctoral est organisé depuis le 20 de ce mois et jusqu'au 27, en collaboration avec les instances locales concernées et le CEDIMES de Paris, présidé par Le Professeur Claude Alpagli de l'Université francilienne d'Evry. Premier du genre pour une première promo de 3 Mascaréens doctorants, issus de deux sections, comptant chacune 10 doctorants intéressés, soit par le Management de l'Entreprise, soit par l'Economie Mondiale, et qui ont somme toute terminé leur année théorique, pour s'engouffrer dans la préparation de leur thèse de doctorat. Dans le même contexte, trente Algériens, un Chinois, deux Libyens, deux Bengalis et autres Français sont également là, pour présenter leur projet de thèse à un jury composé respectivement du président du CEDIMES, de professeurs nationaux et d'autres issus divers pays, dont le Canada. Actuellement, le rôle de ces profs tendra, dans un monde en crise, à connecter chacun des doctorants du jour à l'immensité du domaine de la recherche en économie particulièrement et de les inviter à l'intégrer dans l'option qu'ils auront privilégiée, face à cette crise mondiale, menaçante, dévoratrice et potentiellement anéantissante. Au collège doctoral de cette semaine, l'occasion mise à profit pour cerner la méthodologie de préparation d'une thèse de doctorat, (d'où et comment monter un plan de thèse) selon les normes internationales ou encore et en plus l'expression de la problématique d'une thèse. Chercheurs et décideurs sont à même de tenter d'inventer, par tâtonnements peut-être, approches intuitives et multiplication des erreurs, une économie mondiale plus fiable et les clés d'un mieux-être ensemble, dans un monde très réduit, comparable parfois à un douar par sa dimension. Savoir aimer, savoir choisir, savoir être, savoir partager, savoir créer et savoir devenir, telles sont les grandes matières nouvelles de l'enseignement futur, où les enseignants et encadreurs se transforment en enseignants relationnels, leurs fonctions de transmetteurs étant désormais devenues obsolètes, tant la communication s'impose de nos jours sous toutes ses formes. Dans un cas comme dans l'autre, les activités entamées par le CEDIMES/Algérie, depuis son installation à Mascara, après avoir fait ses classes à Oran, sous la direction de M. Derbal Abdelkader, Professeur en économie, et se résumant à la publication d'une revue scientifique périodique, privilégient dorénavant l'encadrement des doctorants et l'organisation d'évènements scientifiques en tous genres, allant des séminaires aux journées d'études et autres colloques, a souligné notre interlocuteur.