Le tribunal de Remchi a statué, lundi, sur une affaire d'escroquerie dont a été à l'origine une bande de malfrats composée de trois individus. L'affaire remonte au mois de juin dernier, lorsqu'une plainte a été déposée par 14 victimes originaires de Remchi et Aïn Youcef auprès de la gendarmerie nationale. Les plaignants venaient dénoncer un certain «Med Sonatrach» qui leur promettait un poste d'emploi au sein de la plus importante entreprise d'Algérie. Pour pouvoir y prétendre, il leur fallait évidemment payer ces services. Entre 7 et 14 millions de centimes par personne. Ne voyant rien venir, ces jeunes chômeurs ont saisi les services de la gendarmerie qui ont déclenché une enquête. Les investigations ont mené à l'arrestation du complice du mis en cause, B.D., garde communal à Aïn Youcef. Interrogé, ce dernier est passé aux aveux, déclarant être en contact avec l'escroc qui vient de Chlef. A noter que pour dédommager les victimes qui se plaignait de ses agissements, l'escroc devait vendre son appartement. Cela n'a pas été le cas, d'après son complice, qui ajoutait dans ses déclaration avoir connu le principal mis en cause par l'intermédiaire d'un employé d'au établissement scolaire répondant aux initiales M.B., en donnant le nom d'un autre complice, de Tiaret. Jugés avant-hier à Remchi, l'auteur principal et ses deux complices ont écopé de 3 ans de prison ferme.