Les habitants de la petite localité d'El-Ouribet tirent la sonnette d'Alarme et attirent l'attention des autorités locales de la wilaya de Tlemcen pour qu'elles prennent des mesures à l'encontre de tous ceux qui ont fait du tronçon routier El-Ouribet-Amieur une véritable décharge sauvage à ciel ouvert. Des déchets industriels, des pneus usagers et toutes sortes de débris sont déversés de part et d'autres de ce tronçon routier. «C'est une image de désolation qui s'offre à tous ceux qui empruntent cette route nationale menant de Tlemcen à la commune d'Amieur et Bensekrane», fait remarquer un automobiliste. Cette agression de l'environnement n'a pas laissé indifférent les populations d'El-Ouribet lesquels se disent «outrées par le silence inexpliqués des élus de l'APC d'Amieur qui n'ont pris, à ce jour, aucune mesure pour venir à bout de cette situation et pénaliser les responsables de ce massacre». Ils affirment, pourtant, les avoir saisis «à maintes reprises» car la vie est devenue insoutenable pour ces riverains, surtout en cette période de canicule et avec tous les risques encourus. «Pourtant, la décharge publique contrôlée de Saf Saf n'est pas loin, mais comme il s'agit de rejets industriels et autres déchets de matériaux de constructions, donc non autorisés à la décharge publique qui ne traite que les ordures ménagères, les pollueurs jettent leur dévolu sur cette route menant d'El-Ouribet à Amieur.» «Ces gens-là, affirment les résidents d'El-Ouribet qui continuent de prendre leur mal en patience, opèrent de nuit et peuvent facilement être débusqués mais la volonté d'éradiquer ce phénomène ne semble hélas pas être au rendez-vous.» Il faut dire que les usagers de cette route peuvent remarquer facilement l'ampleur du désastre qui menace sérieusement l'environnement, d'autant que cela est situé dans une zone considérée comme à vocation agricole.