Dans une correspondance adressées aux autorités compétentes de la wilaya de Chlef, les membres du bureau de wilaya des sourds-muets réclament «une prise en charge effective» et dénoncent par la même occasion, ce qu'ils appellent leur «marginalisation», en dépit des diplômes obtenus. Certains membres du même bureau ont déclaré à ce propos: «Nous sommes marginalisés du point de vue de l'emploi, alors qu'un nombre important de notre frange sont diplômés dans les spécialités de la peinture et de l'électricité en bâtiment, de la mécanique auto, de la restauration, voire d'autres métiers.» Et d'ajouter: «Nous dénonçons fermement les conditions dans lesquelles vit la catégorie des sourds-muets, et ce, quelle que soit la commune où nous résidons, parmi les 35 que compte la wilaya de Chlef». Dans un autre contexte, les membres du même bureau sollicitent les responsables du secteur, pour «la mise en place de cellules d'écoute au niveau de chaque commune, avec des tâches bien précises visant l'intégration des sourds-muets dans le monde du travail d'une part et dans les activités culturelles, éducatives et sportives, d'autre part». Enfin, les membres de l'union des sourds-muets de la wilaya de Chlef tiennent à rendre «un grand hommage au regretté Toualbia Abderrahmane, décédé récemment dans de pénibles conditions et dont la disparition a surpris l'ensemble de la communauté des sourds-muets.