De nombreux jeunes, voulant s'inscrire en tant que candidats libres à l'examen du baccalauréat de cette année, ont exprimé leur profond mécontentement, quant au retard mis pour l'ouverture des inscriptions, prévue au début du mois en cours. Ce retard a semé une grande inquiétude parmi tous ces candidats qui espèrent tant repasser les épreuves du baccalauréat au mois de juin prochain. B.K., 22 ans, qui se rend à chaque fois à la direction de l'Education, exprimera sa colère en disant: «J'en ai assez de me rendre, chaque jour, à la direction de l'Education, seulement pour me renseigner sur la période destinée aux inscriptions du baccalauréat et sans pour autant avoir la moindre information.» Il ajoutera également: «J'ai une grande envie de repasser cet examen et un grand espoir de l'avoir, mais ce retard me décourage vraiment.» Le même problème sera évoqué par une jeune étudiante qui vient tout récemment de quitter son établissement scolaire et qui dira: «Après avoir échoué à deux reprises consécutives au baccalauréat, je veux le repasser en candidate libre. Cependant, il y a un grand retard dans le lancement des inscriptions et ceci m'inquiète vraiment.» Pour sa part, Mme S. Karima s'interroge sur les raisons de ce retard en disant: «Nous ignorons jusqu'à présent les raisons de ce retard, contrairement aux années précédentes ». Un autre jeune, qui refusera de dévoiler son identité et que nous avons trouvé dans un état de panique et de colère, dira: «Nos affaires ont été retardées à cause du temps perdu à attendre, au niveau du siège de la direction de l'Education, qu'on daigne nous renseigner sur les dates des inscriptions. Chose à laquelle les autorités concernées ne semblent plus accorder une grande importance.» Les plaignants appellent donc les autorités habilitées à procéder, le plus tôt possible, à l'ouverture des inscriptions. Par ailleurs, des sources responsables, relevant de la direction de l'Education nous apprendront que la date de ces inscriptions ne relève pas de leurs prérogatives, mais plutôt de celles de l'office national des examens et concours qui avait pour habitude de lancer les inscriptions de cette épreuve au début d'octobre de chaque année.»