Dimanche après-midi, une bagarre à l'arme blanche, a éclaté entre deux groupes d'individus sur l'un des boulevards les plus fréquentés du centre ville. Celle-ci aura suscité une vive réaction d'insécurité auprès des citoyens ahuris. Il était 17heures, une heure de grande affluence, en ce début de semaine, sur le boulevard de tripoli, en plein cœur d'Oran et rien ne présageait des actes de violence qui se sont déclenchés instantanément et ont choqué passants et automobilistes, présents à cet instant précis. Pour des raisons qui leur sont propres, deux groupes de personnes adultes ont investi la largeur de la voie et ont échangé des coups, à l'aide d'armes blanches, en vociférant des propos incohérents mais qui en disaient long sur la haine partagée à ce moment précis. Abasourdis par un tel spectacle, des femmes présentes sur les lieux, commençaient à crier en tentant de fuir à l'intérieur de boutiques dont les propriétaires se tenaient par vigilance devant leurs vitrines. «Mais nous sommes dans une véritable jungle, s'indignera une dame avec son bébé dans une poussette, et qu'attendent les forces de l'ordre pour intervenir.» Un monsieur d'un certain âge, au pas fatigué et ayant assisté à la spectaculaire scène de violence dira pour sa part: «C'est toute cette violence qui a fait fuir les gens du centre ville, c'est devenu invivable.» cette scène de violence a poussé deux des commerçants à fermer leurs boutiques, par crainte de subir à nouveau des actes barbares, tels ceux qui se sont déroulés, pendant plus d'une vingtaine de minutes, sur la voie publique, laissant l'ensemble des habitants dans une réelle panique. Dans ce même secteur, la recrudescence des vols de téléphones portables et les agressions à l'arrachée commencent à inquiéter sérieusement les riverains.