De nombreux étudiants de 3ème et 4ème année, du département de langue espagnole, dépendant de la faculté des Lettres, des Langues et des Arts, section Maraval, ont imploré l'aide des autorités habilitées à désigner une commission ministérielle pour inspecter sur ce qu'ils qualifient de «manœuvre contre la catégorie estudiantine», suite à la décision du conseil de discipline qui s'est tenu, avant-hier, en l'absence de l'enseignante concernée dans l'affaire et qui avait déclaré que l'étudiant, Belhouari Hicham, l'avait menacée de mort. Celui-ci avait été sanctionné d'une exclusion d'une année après avoir contesté, devant l'administration de l'institut, le refus de la présidente de la section de la littérature espagnole, la plaignante, de lui attribuer 09 points, selon les dires des étudiants. «L'affaire a créé une très grande colère et une agitation peu commune au sein des étudiants qui ont dénié la décision du conseil de discipline, en indiquant que la décision était trop répressive et trop sévère», déclarera B.S., une étudiante du département des langues. L'absence de la plaignante, une enseignante de littérature espagnole et présidente de la section, du conseil de discipline a semé une grosse surprise parmi les étudiants, et notamment le concerné, alors que sa présence est obligatoire, selon la loi interne de l'université. D'ailleurs, même le délégué des étudiants qui avait son mot à dire, lui aussi, dans cette affaire, s'était absenté du conseil, ce qui laissera l'étudiant sanctionné dire que «la décision n'est pas valable et non officielle» et appellera l'administration à revoir sa situation pédagogique et de lui permettre de passer en 4ème année, tout comme ces étudiants qui «ont des connaissances». Un autre étudiant ira jusqu'à dire que l'administration est devenue tel un service d'impôt et évoquera l'histoire d'une étudiante, employée à Air Algérie et qui a accédé au niveau supérieur alors qu'elle est connue pour son absentéisme et se demandera donc sur le rôle de l'administration, en ce qui concerne le contrôle des absences. Dans ce même contexte, les enseignants, Derrar et Choucha, du même département, démentiront les déclarations des étudiants en disant que c'était juste pour mettre une pression sur les enseignants. Quant au retrait de la plainte que l'enseignante avait déposée auprès des services de la 15ème sûreté, nos interlocuteurs diront qu'il s'agit d'une affaire personnelle et qu'ils n'ont rien avoir avec, au moment où des sources sûres nous apprendront que le doyen de la faculté a demandé à l'administration de lui remettre les relevés de notes de tous les étudiants, et ce, en vue d'enquêter sur l'affaire.