Sept professeurs contractuels, dont deux femmes, se sont s'installé hier, dès avant 8 heures, devant le siège de la direction de l'Education de la wilaya de Mostaganem, pour entamer une grève de la faim, qu'ils menacent de rendre illimitée. Ces derniers ont décidé de recourir à cette solution extrême après que «les responsables du secteur» aient mis fin à leur collaboration à compter de la fin du mois de novembre dernier. «On a débuté notre carrière dans l'enseignement secondaire depuis l'année 2004. Mais, après tant d'années d'expériences, on nous f… à la porte, comme des malpropres qui n'ont jamais travaillé. On restera ici jusqu'à la régularisation de notre situation», diront tour à tour ces sept grévistes. Ils affirment par ailleurs: «Nous nous sommes même déplacés à Alger, où les services du ministère de tutelle, nous ont pourtant affirmé, que ce problème devait être réglé localement, autrement dit, au niveau de la wilaya de Mostaganem.» Or, du côté de la direction de l'Education de la wilaya (DEW) de Mostaganem, on soutient péremptoirement: «Il a été mis fin au contrat de ces professeurs, suite à une circulaire du ministère de l'Education, mettant fin à la collaboration de tous les professeurs contractuels. Ils ne peuvent pas être recrutés, en l'absence de postes budgétaires», confirment nos interlocuteurs de la DEW. D'autres sources responsables soulignent par ailleurs, que ces 7 contractuels font partie des 38 cas du genre, répertoriés au niveau de cette circonscription éducative et dont le nombre d'années d'expérience varie de l'un à l'autre, indique-t-on. A signaler que les médiateurs des services de sécurité sont intervenus pour tenter de convaincre ces professeurs d'arrêter leur grève de la faim, mais sans réussir à leur faire lâcher prise.