Dans les gares routières de la wilaya de Tissemsilt, les usagers du transport sont à la merci des perturbations atmosphériques faute d'abribus. A Theniet El-Had, Bordj Bounaâma, Lardjem, Lazharia, Youssefia, Khemisti, Bordj Emir Abdelkader, Sidi Slimane et Layoune, comme d'ailleurs à Tissemsilt, les usagers restent à attendre le transport, exposés aux aléas climatiques, qu'il fasse froid –et la région est connue pour ses hivers rudes- ou qu'il fasse chaud –Tissemsilt vit des étés caniculaires. Mais outre ce calvaire vécu, les citoyens évoquent celui du transport lui-même. Trouver une place pour différentes destinations relève parfois de l'exploit. «C'est au quotidien, dans les stations de toutes les communes, un véritable casse-tête pour les centaines d'usagers, surtout les fonctionnaires devant rallier leurs lieux de travail et les élèves», souligne un habitant de Layoune qui ajoute: «Je ne veux pas parler ici des malades devant se déplacer pour des consultations dans les hôpitaux ou ces vieillards pour quelques documents administratifs!» Quant aux toilettes publiques, il vaut mieux ne rien dire. «Ceux qui viennent de loin doivent en souffrir comme pas possible», lâche Boualem, dépité…