«L'hydraulique, la protection de la ville contre les inondations, les affaires religieuses et l'action sociale» sont les principaux points inscrits à l'ordre du jour de la première session ordinaire 2010 de l'APW qui s'ouvre aujourd'hui lundi à Sidi Bel-Abbès. Les commissions concernées au sein de l'assemblée sont appelées à cette occasion à présenter leurs rapports d'analyse sur l'ensemble des dossiers retenus. Il reste à espérer que l'opportunité offerte par cette nouvelle session arrive à susciter de vrais débats autour des préoccupations réelles de la population, comme le veut d'ailleurs l'usage dans toute rencontre entre membres des organes exécutif et délibérant. Au-delà du commentaire chiffré des réalisations enregistrées par chaque secteur d'activité concerné, les travaux ne manqueront certainement de déborder sur la situation de certains projets ou opérations qui n'ont pu, pour diverses raisons, être lancés ou conduits à terme par l'organe exécutif. Les exemples de ce type ne manquent pas, surtout en ce qui concerne le volet social soumis aujourd'hui à l'examen de l'assemblée élue. Le problème se pose avec une certaine acuité tout particulièrement pour le fameux Samu social dont la DAS en a fait l'annonce à la presse il y a près de trois ans sans que le projet n'aboutisse depuis à un résultat concret. « Ce type de structure qui devait disposer de ses propres moyens d'intervention (ambulance et personnel médical et infirmier) et d'une structure d'hébergement adéquate, est en mesure, a-t-on soutenu à l'époque, d'offrir aux SDF et aux nombreuses personnes qui tentent de survivre dans les rues de la ville, non seulement une aide d'urgence pour répondre à des besoins pressants mais aussi des propositions de solutions de moyen et long termes pour une éventuelle réinsertion sociale. » Sur un autre plan, en ce qui concerne la prise en charge des malades mentaux qui continuent toujours d'être hébergés au niveau du foyer des personnes âgées et handicapées (FPAH), les mêmes services envisageaient également d'ouvrir, dans le sillage du Samu social, un autre centre d'accueil réservé à cette catégorie de pensionnaires. Mais malheureusement, l'un comme l'autre projet attendent toujours d'être lancés à Sidi Bel-Abbès… Une ville carrefour qui se situe à équidistance des principales agglomérations de la région Ouest et se trouve, par ce fait, tout naturellement exposée à un afflux important de SDF et de malades mentaux en errance l'année durant.