Une exposition, mettant en exergue la magie du Sahara, est organisée, depuis avant-hier et devant se poirsuivre jusqu'au 25 avril au Palais des expositions de Médina Jdida, en marge de la 16ème conférence internationale du gaz naturel liquéfié inaugurée enfin hier. L'expo, initiée par le ministère du tourisme, et qui accueille les merveilles présentées par sept directions du secteur, est un clin d'œil pour les hôtes d'Oran, plus particulièrement les journalistes qui ont ainsi l'occasion de voyager –grâce aux produits artisanaux présentés- à travers le grand Sahara: Adrar, Bechar, Biskra, El-Oued, Ghardaïa, Illizi (Djanet) et Tamanrasset. Ces sept wilayas ont saisi l'opportunité de la conférence LNG-16 pour mener donc une opération promotionnelle de la destination Algérie. Selon le chargé du tourisme saharien au ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Environnement, M. Saïd Boukhelifa, interrogé par l'Aps, «le produit d'appel du tourisme algérien demeure le Sahara, où certaines potentialités touristiques n'existent nulle part ailleurs". "Il est temps de faire connaître ces gisements touristiques, ressources millénaires inépuisables, si l'on considère que les joyaux de la nature que sont ces contrées sahariennes ont été, pendant longtemps, méconnues", a-t-il souligné. Des "banners", des tableaux et autres "poster" invitent les visiteurs, à travers une maquette grandeur nature de la porte de Timimoun (la perle rouge) et autres paysages fascinants du Sahara, à voyager dans cette vaste étendue où l'on peut faire du ski sur sable, une course de chameaux, du rallye, des découvertes ou encore participer à des fêtes locales et nationales. "Une promenade au pied de l'Assakrem mérite le détour", dira le directeur du tourisme de Tamanarasset, Mehdi Zidani selon qui 33.960 touristes étrangers ont visité, en 2009, la capitale du Hoggar. Cela reste insignifiant en considérant les facettes merveilleuses de la région et son histoire, comparativement à ce qui est offert par nos voisins de l'est et de l'ouest. Mais c'est déjà un pas en avant, dirait l'autre…