Comme c'est le cas à la fin de chaque printemps, les habitants de plusieurs cités des villes et gros villages de la wilaya de Tiaret commencent à se plaindre de la prolifération des chiens errants qui, selon eux, ont investi des lieux depuis quelques temps. Le danger est d'autant plus important pour les plus vulnérables créatures que pour les petits enfants et autres écoliers. Dans certains quartiers excentriques des grands centres urbains, gros villages et hameaux souvent situés à proximité de décharges sauvages, la situation est plutôt alarmante, ces derniers temps. A vrai dire, les habitants sont plongés dans une angoisse permanente. Les enfants qui vont à école, tôt le matin, sont accueillis par des chiens errants. A cet effet, un appel d'urgence est lancé à toutes les autorités locales compétentes concernées pour mettre un terme à cette situation. Quant à la problématique relative à la prolifération des chiens errants, il faut savoir que ces bêtes, abandonnées pour des raisons diverses par leurs propriétaires, sont à l'origine d'un taux élevé de morsures enregistré au niveau des différents services relevant du secteur de la santé. Pour ce qui est des victimes potentielles, leur tranche d'âge varie entre 10 et 19 ans. Il faut savoir aussi que la ville et la campagne se partagent le nombre de victimes de morsures d'animaux constatées. Sur un autre registre, nombreux sont les propriétaires d'animaux domestiques qui ne les vaccinent jamais. En effet, et selon les chiffres avancés à ce propos, plus de 75% de ces animaux ne sont pas vaccinés, notamment en zones rurales. Ceci représente un réel danger pour les familles qui les prennent en charge puis les abandonnent généralement dans la rue, dès qu'ils présentent des symptômes de maladies. Enfin, sachant que ce phénomène des chiens errants ou élevés, en l'absence de toute règle de protection sanitaire, dure depuis la nuit des temps. De nombreux citoyens proposent la création de centres de vaccination pour ces bêtes, au moins dans les chefs–lieux de daïra.