Les habitants du Dahra-est de Mostaganem, un territoire qui réunit quelque 10 communes, vivent un calvaire à la suite d'une pénurie d'eau constatée il y a quelques jours. Certains citoyens renouent déjà avec les citernes tractables et dont les propriétaires profitent de l'aubaine pour saigner à blanc les demandeurs dans le besoin. Selon ces mêmes citoyens qui se sont approchés de notre bureau à Mostaganem, le prix de la citerne a été revu à la hausse et il faut débourser pas moins de sept cents dinars pour l'acquérir. Le désespoir commence à gagner les habitants de cette contrée à l'approche de la saison estivale et qui craignent d'endurer le calvaire des années écoulées. Selon des sources proches de l'Algérienne des eaux de Mostaganem, on apprend que des travaux ont été engagés au niveau du barrage d'oued Kramis, dans la région d'Achaâcha, à l'extrême Est de la capitale du Dahra, Mostaganem. Ce barrage alimente principalement toutes les communes de cette grande région. Les travaux touchent, croit-on savoir, la canalisation principale qui alimente les localités citées plus haut ainsi qu'une station. D'autres sources signalent qu'une rupture est survenue après les dernières fortes pluies enregistrées au mois de mars dernier suite à l'affaissement du sol, entraînant l'effondrement de l'assise de la conduite principale. D'ailleurs, souligne la même source, les responsables envisagent le transfert de cette conduite vers un autre itinéraire pour contourner ce terrain accidenté et éviter parallèlement de fâcheuses conséquences à l'avenir. L'eau ne va pas tarder pour alimenter cette population, conclut notre source. À présent, les habitants sont réduits à s'approvisionner à partir des citernes, chose qui n'échappe guère à la mafia des colporteurs d'eau qui n'a pas mis longtemps à investir ce créneau juteux.