Jugés en première instance pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux et vol qualifié, les cinq mis en cause dont deux ont été condamnés à trois ans de prison ferme et les trois autres ont bénéficié d'un acquittement, ont comparu, hier, devant la cour d'appel après pourvoi interjeté par le parquet. Les griefs de cette affaire remontent à mars 2010, suite aux plaintes de plusieurs victimes. Un réseau de voleurs de véhicules est alors démantelé et deux voitures sont saisies, il s'agit d'une Picanto, volée dans la capitale et d'une Golf. Après avoir été trafiquées, puis maquillées dans un garage, se trouvant à Chteïbo, les voitures sont mises en vente et c'est ainsi que la Picanto est revendue à 70 millions de centimes. Suite à cette transaction, le réseau est démantelé et plusieurs faux documents de véhicules saisis, de même que des plaques d'immatriculation. En effet, toujours selon l'enquête, les plaques des deux voitures saisies avaient été inversées. D'un autre côté, on saura qu'au cours de cette enquête, deux clés faites en aluminium ont été retrouvées, dissimulées dans la Picanto. En fait, ce sont des clés destinées à ouvrir tous les véhicules. Appelés hier à la barre, les mis en cause nient les faits retenus à leur encontre. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public demande l'annulation de l'acquittement contre les trois mis en cause et requiert trois ans de prison ferme à l'encontre des cinq prévenus. L'affaire a été mise en délibéré.