La population de la localité d'El Ayayda, estimée à 3.289 de personnes, se plaint d'une vraie crise de transport, due à l'absence de lignes extra urbaines assurant la liaison entre cette localité, relativement isolée, et les autres communes d'Oran-est. Aussi, les habitants d'El Ayayda, appellent les autorités locales à se pencher sur ce problème et mettre à leur disposition des moyens de transport suffisants au niveau des dessertes reliant leur localité à la station principale du transport, sise dans la commune de Béthioua. Et pour cause, aujourd'hui, pour rejoindre cette station pour pouvoir emprunter un bus pour vaquer à leurs occupations, ils sont obligés de faire plusieurs kilomètres à pied ou bien prendre un clandestin qui impose sa loi en moyen de prix. A ce propos, Saliha, une habitante de cette localité, dira «Nous n'avons aucun moyen de transport dans cette zone. Nous sommes presque isolés du reste de la population. Je trouve que c'est injuste à notre égard». De son côté, le dénommé Nacer, résidant dans la cité 200 logements, ajoutera pour sa part: «Depuis que nous avons été relogés dans cette cité, nous souffrons du problème du transport. Cette cité, non seulement souffre d'un manque quasi-total des infrastructures publiques, mais elle ne dispose même pas de moyens de transport. En hiver, le problème se complique davantage et nos enfants arrivent en retard à leurs établissements scolaires respectifs.» Un autre habitant témoignera pour sa part «Chaque jour, je prends un clandestin à un prix de 50 dinars pour me aller jusqu'à la station de transport. Pour ceux qui n'ont pas les moyens pour se permettre ce mode de transport, ils sont contraints de marcher de longues distances qui dépassent les 03 kilomètres. Nous vivons un vrai isolement dans cette localité. En dépit des plaintes multiples que nous avons adressées aux autorités locales, aucune mesure concrète n'a été prise pour régler définitivement ce problème.»