Un ressortissant d'origine asiatique a trouvé la mort, dans les exercices de ses fonctions, lors d'un fâcheux accident de travail survenu, avant-hier, dans l'enceinte même du chantier de construction du nouveau complexe pétrochimique d'ammoniac et d'urée situé à Mers-El-Hadjaj, apprend-on auprès d'une source crédible. Touchée à la tête, la victime, originaire du Bengladesh, et travaillant pour le compte de l'entreprise SORFERT ALGERIE, est décédée sur le coup suite à sa chute mortelle d'un échafaudage élevé à une hauteur dépassant les huit mètres du sol. Selon la même source d'information, il s'agirait en fait d'une négligence manifeste de la part de l'infortuné qui aurait escaladé la charpente métallique pour effectuer des travaux de montage, sans se soucier des normes de sécurité exigées dans de pareilles circonstances à savoir le port obligatoire d'une cordelière anti-chute. Notons que la dépouille a été transportée à la morgue de l'hôpital d'El-Mohgoun alors qu'une enquête a été diligentée pour déterminer les causes exactes de ce dramatique accident. Rappelons que plusieurs accidents de travail fatals ont été enregistrés durant les deux dernières années coïncidant avec le lancement de nombreux chantiers de montage des nouveaux complexes pétrochimiques domiciliés à la zone industrielle d'Arzew. A noter que l'usine d'ammoniac et d'urée de Mers El-Hadjaj est propriété de l'entreprise Sorfert Algérie, détenue en partenariat avec Orascom Construction, à hauteur de 51%, et Sonatrach avec 49% des parts. Ladite société emploie un grand nombre d'employés dans des conditions de travail souvent pénibles dues essentiellement à la hâte pour respecter les délais prescrits dans les cahiers de charges.