Les quatre unités de transformation des hydrocarbures, en cours de réalisation dans la zone pétrochimique d'Arzew, vont générer, à partir de 2012, des entrées en devises de l'ordre de 6,5 milliards de dollars par an, a indiqué, hier, Chekib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, en visite de travail dans la région. Sur le site du projet du complexe d'ammoniac et d'urée, il a déclaré que ces nouveaux projets seront réceptionnés dans les délais prévus. Ils pourront à l'avenir, a-t-il ajouté, offrir de nouveaux postes d'emploi, soit lors de la phase de construction, soit lors de l'entrée en production. C'est ainsi par exemple que le complexe d'ammoniac et d'urée Arzew (II), dont le taux d'avancement des travaux avoisine 26%, va, à partir de septembre prochain, accueillir un effectif de 8000 travailleurs. Le chantier, pour lequel un montant de 3 milliards de dollars a été alloué, tourne actuellement avec un effectif de 1700 travailleurs. Dans le cadre de sa visite d'inspection dans cette zone pétrochimique, le ministre s'est également rendu à Mers El Hadjadj où il a eu un aperçu sur l'état d'avancement du projet en cours de réalisation et concernant la future unité de dessalement de l'eau de mer, Mactaâ, d'une capacité de 500 000 m3/jour. Elle sera réceptionnée en août 2011. Un exposé sur le processus et les nouvelles techniques, qui seront utilisées dans cette unité ayant nécessité un budget de 491 millions de dollars, a été présenté. Le ministre s'est enquis auprès des responsables de l'entreprise des moyens qui seront mis en œuvre dans l'éventualité d'augmenter la production de l'eau de dessalement ainsi que la formation du personnel. Sur le site du second projet de l'unité de production d'ammoniac et d'urée, situé à proximité de la raffinerie d'Arzew et qui est en cours de construction en partenariat entre Sonatrach et Orascom pour un montant de 1,5 milliard de dollars, le ministre a été approché par un groupe de travailleurs algériens préoccupés par la non-application par l'entreprise réalisatrice des nouvelles augmentations des bas salaires décidées par le gouvernement. Cette unité emploie un effectif de plus de 6300 travailleurs dont 1300 Egyptiens.