Devant répondre du grief d'utilisation de faux, le mis en cause, M.M., condamné en première instance par le tribunal d'Oran à la peine de six mois de prison avec sursis, a comparu, hier, devant la cour d'appel. Signalons qu'il fut acquitté du grief de faux. Les faits de cette affaire remontent à près de trois mois après qu'une fausse attestation de retrait de fonds a été déposée par le mis en cause cité plus haut au niveau de la CPA. Ce document portait un faux cachet de l'ambassade de France. Une enquête est alors ouverte et les investigations concluront qu'aucun document de retrait de fonds ne fut délivré en ce sens à cette personne. Interpellé, le mis en cause cité plus haut, niera avoir contrefait un quelconque document. Toutefois, il expliquera que cela fait prés de quatre années qu'il a déposé une demande de visas. Mais voila, à chaque fois il se voyait refuser ce document. C'est ainsi qu'il contactera un certain Houari, réputé pour faire les démarches en ce sens. Il lui confiera alors les documents, ignorant tout de ses agissements. Appelé devant la barre de la cour d'appel, M.M. maintiendra ses dires et dira que dans cette affaire il est lui aussi victime. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera le maintien de la première peine. La défense plaidera la non culpabilité de son mandant, insistant sur le fait que M.M. a été victime de la confiance qu'il a eue en ce dénommé Houari. L'affaire a été mise en délibéré.