Des familles, au nombre de 550, qui occupent un terrain privé au lieu-dit «Ramlia», distant de quelque 1.000 mètres de l'aéroport Aboubakr Belkaïd, lancent un appel pressant aux autorités locales, soulevant un problème grandiose devant l'indisponibilité du réseau d'assainissement qui les pousse à continuer de creuser des fosses septiques. Une situation qui dure depuis l'année 1980. Les citoyens habitant cet endroit ne peuvent plus supporter une vie devenue, par la force des choses, très complexe et insupportable face aux mauvaises odeurs qui s'y dégagent de jour comme de nuit ainsi que la stagnation des eaux usées qui débordent à partir des fosses pleines. Selon certains citoyens rencontrés sur les lieux, même l'opération de désinfection n'a pas touché leur quartier et la prolifération des moustiques fait rage. Ces mêmes citoyens avancent que le cadre de vie est totalement oublié par les autorités communales qui ne se présentent sur les lieux que lors de la campagne électorale. «Un quartier, disent-ils, qui n'a ni accès performant, ni route et encore plus sans éclairage public alors qu'il est situé à quelques mètres de l'aéroport international et distant de 6 kilomètres du chef-lieu de la Wilaya». Un quartier qui vit la misère et sans aucune infrastructure sportive, culturelle et même éducative. Le seul établissement scolaire primaire ne répond plus à cette jeunesse qui est obligée de faire plusieurs kilomètres pour se rendre à Chlef.