Le commerce anarchique et informel semble devenir un phénomène incontrôlable qui ne cesse de prendre de l'ampleur de saison en saison au niveau de plusieurs plages et localités de la wilaya de Mostaganem. Le comble c'est que ce créneau, devenu juteux, attire même des émigrés qui s'adonnent au commerce saisonnier au détriment de commerçants locaux et professionnels qui paient, eux, leurs impôts et autres charges relatives à la location de leurs fonds de commerce. Parmi les plages les plus touchées par ce nouveau phénomène, citons celles de Petit Port dans la commune de Sidi Lakhdar, de Achaâcha, Hadjadj ect. Même les chefs-lieux de commune et autres localités voient leurs ruelles squattées par ces derniers qui exposent leurs marchandises sous le soleil, faisant fi des règles d'hygiène et au vu et au su de tout le monde, profitant des opportunités des mariages et autres fêtes. Pis encore, certains produits ne comportent ni marque, ni date de péremption et ni étiquetage. Et malgré les conseils prodigués tous les jours quant aux dangers de ce genre de commerce, l'on constate que ces lieux connaissent une grande affluence des estivants et des habitants attirés par des prix alléchants proposés par certains commerçants, allant jusqu'à 20 fois moins cher que leurs prix au niveau des pharmacies et des boutiques spécialisées.