Huit autres ont été remises en service après plusieurs années de fermeture. Les responsables du ministère du Tourisme ont déjà les pieds dans l'eau. Ils s'échinent, depuis le début du mois, à mettre en place le nouveau dispositif relatif à la gestion de la saison estivale qui stipule, et c'est une nouveauté, la réouverture au public de huit plages dont trois à Alger, deux à Mostaganem, deux autres à Béjaïa et enfin une seule dans la wilaya d'El-Tarf, restées, rappelle-t-on, fermées durant de nombreuses années. Ainsi, pour le bonheur des estivants en quête de «quiétude balnéaire», le nombre de plages autorisées à la baignade, s'élève à 276 contre 217 interdites au public pour cause de pollution. A ce propos, pour réduire, un tant soit peu, l'ampleur persistante de la pollution et prémunir les stations balnéaires, jusqu'ici, épargnées par ce triste phénomène, le plan en question prévoit, en sus de la mise en service des stations de pompage des eaux usées, de lancer l'opération de la surveillance épidémiologique à travers, entre autres, des prélèvements et des analyses systématiques sur les eaux de baignade de l'ensemble des plages concernées. Sur le plan organisationnel, et plus particulièrement, celui relatif à la sécurité à l'intérieur des plages, le programme de la tutelle, insiste sur le déploiement «renforcé» des éléments de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale et ce à travers l'installation, au niveau de chaque point estival, des centres médicaux réservés pour les premiers soins et les urgences. D'autres centres seront également prévus pour les brigades de la Police nationale, chargées, elles aussi, de la sécurité dans les plages. Fort de son apport financier et de l'implication des autorités locales, le dispositif ministériel contribuera à la mise en chantier des travaux d'aménagement et d'équipement des plages. Actuellement, il a été décidé d'augmenter les capacités d'hébergement, au niveau de toutes les infrastructures touristiques, de plus de 12.000 lits. De leur part, les wilayas côtières ont été mobilisées pour la réussite de ce programme. Le ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara, en réunissant, au début du mois, les 48 directeurs du tourisme, avait insisté sur l'implication et la contribution des ces derniers dans le but de garantir l'ensemble des conditions à la population estivale. Nous apprenons, à ce sujet, que des commissions de wilayas chargées de la préparation de la saison estivale ont été installées et sont actuellement à pied d'oeuvre. Fraîchement désigné, M.Kara, semble-t-il, avait, lors de ses nombreuses sorties, insisté sur la remise sur les rails du secteur du tourisme à travers le renforcement des textes juridiques. Mercredi dernier, au conseil du gouvernement, le ministre avait présenté et expliqué le décret portant sur la les modalités de la concession des plages, notamment aux infrastructures hôtelières. Le projet est actuellement à l'étude.