Mis en cause dans une affaire d'escroquerie, K.S., employé par une société privée comme agent de sécurité au niveau de la Sonatrach a comparu, hier, devant la cour d'appel d'Oran. Jugé en première instance par le tribunal d'arzew, ce dernier est condamné à deux ans de prison ferme. Les faits remontent à la fin du mois de mai de cette année, lorsque le prévenu, cité plus haut, ayant à son actif, près de quatre ans d'ancienneté dans cette société, est abordé par le dénommé H.I., la victime, qui n'est autre qu'un collègue de travail. Vu que le contrat de ce dernier arrivait à sa fin, il en parle au mis en cause qui voit là un bon filon et tente alors de l'exploiter à son profit. Il lui explique donc que le directeur de ladite société est un bon ami à lui et contre une petite somme d'argent, il pourrait l'aider. En désespoir de cause et avec le spectre du chômage en vue, la victime accepte de débourser la coquette somme de 80.000 DA. Toutefois, cette dernière n'était pas assez dupe et avait enregistré toutes ses conversations avec le mis en cause. Voyant que le service demandé tardait à venir, elle saisit les autorités en déposant une plainte accompagnée des enregistrements qu'elle avait soigneusement gardés. Interpellé, le mis en cause nie toutes les accusations arrêtées à son encontre et explique avoir simplement demandé à H.I. de lui prêter 10.000 DA pour payer la réparation de son véhicule. Appelé hier à la barre, K.S. maintient alors ses déclarations et ce, même lorsqu'il est confronté aux déclarations de sa victime. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public requiert le maintien de la première peine et la défense plaide la non-culpabilité de son mandant. L'affaire est donc mise en délibéré.