La femme décédée la veille de l'Aïd à la suite d'une intoxication alimentaire qui semble avoir été mal traitée dans les services des UMC, continue à faire l'actualité dans la mesure où le dossier demeure entre les mains de la Police judicaire de la 5e Sûreté urbaine de Mascara sur la base des premiers éléments de l'enquête déclenchée par la plainte de la famille de la défunte. La première mesure conservatoire a été, en début de semaine, une suspension ordonnée par la direction de l'hôpital Meslem infligée à un médecin urgentiste auquel la hiérarchie lui reproche ses défaillances. L'ouverture de l'enquête a été instruite par le procureur saisi par les victimes qui a confié ce dossier à la police pour mener les investigations à l'effet d'apporter l'éclairage sur les causes de ce seul décès parmi les 4 malades intoxiqués en même temps, qui, eux, ont été sauvés. L'enquête évolue et les inspecteurs de la 5e SU ne se sont pas arrêtés là. A la veille de ce week-end, un second médecin a été éclaboussé par ce drame qui n'a pas fini de livrer tous ses secrets. Bientôt, ce délicat dossier sera exploité par le parquet qui, lui aussi, aura à se prononcer sur le degré de responsabilité du personnel médical impliqué par ce fait regrettable qui suscite des réactions légitimes des proches.