Cela est devenu une chose courante à longueur d'année lorsque qu'il s'agit de justifier un tel retard entrant dans le cadre du développement du pays. A Chlef, c'est toujours l'obstacle de l'assiette qui freine le lancement de tel ou tel projet sans que cela ne s'aperçoive que c'est d'autres machinations, telle que la bureaucratie, qui se trouvent à l'origine de l'installation des chantiers. Une action menée sans crainte et sans peur alors que plusieurs projets n'arrivent plus à démarrer et les reliquats de 33 milliards de dinars n'on utilisés au titre du dernier plan quinquennal sont là pour démontrer la faille née, bien sûr, de l'incompétence de certains cadres. Cette option ne fait qu'aggraver de plus en plus la situation socioéconomique de la région du Cheliff, déjà affectée par les nombreux retards enregistrés durant la période du terrorisme. Le montant resté coincé dans le Trésor par force majeure, était destiné à financer plus de 680 projets dans le cadre des programmes de développement des PSD et PCD. Si l'on se réfère au bilan relatif à la concrétisation des inscriptions, la situation n'est guère reluisante. Nous tenons à relever que le parking à étages qui devait être lancé, se trouve toujours au stade des préparatifs du dossier alors que, selon d'autres sources biens informés, le document a été ficelé il y a de cela une année. Les exemples ne manquent pas et l'on peut citer d'autres projets sur lesquels il n'a pas été statué, à l'exemple du raccordement en gaz et l'aménagement urbain de la Ville, du centre d'enfouissement des ordures de Ténès et du centre anticancéreux. Si les uns cumulent ce retard aux lenteurs administratives, d'autres, plus touchés, l'incombent à l'indisponibilité de l'assiette foncière.